Le Maroc prend de court une responsable algérienne 

Algérie mesure économique Maroc Algérienne

Récemment promue à la tête de la direction Maghreb d’une multinationale étrangère, une responsable algérienne a vu sa vie professionnelle prendre un tournant aussi décisif qu’inattendu. Cette nomination stratégique implique un changement de résidence pour l’Algérienne, puisque le siège de cette direction régionale est basé à Casablanca, capitale économique du Maroc. Un déplacement qui aurait pu susciter quelques appréhensions au vu du contexte diplomatique tendu entre l’Algérie et le Maroc, mais qui s’est au final transformé en une expérience étonnamment chaleureuse pour l’intéressée.

À peine installée dans la ville, la nouvelle responsable algérienne a été frappée par l’attitude bienveillante de ses interlocuteurs au Maroc. Le contraste avec certaines perceptions relayées dans les médias n’a pas échappé à cette cadre fraîchement arrivée. Lors d’un échange avec la rédaction de DNAlgérie, elle a confié avoir été sincèrement surprise par l’accueil qu’on lui a réservé dès les premiers jours. « Les Marocains sont très gentils avec moi, ils me disent qu’ils aiment les Algériens et ils me posent beaucoup de questions sur mon pays », témoigne-t-elle, visiblement encore marquée par l’amabilité spontanée de ses nouveaux voisins, collègues et partenaires.

L’entreprise qui l’emploie, tout en ayant une envergure mondiale, confère une place stratégique au Maghreb dans son développement régional. Le choix de Casablanca comme base opérationnelle n’est pas anodin, cette ville étant depuis plusieurs années un hub incontournable pour les multinationales opérant en Afrique du Nord. Cette configuration a naturellement amené l’entreprise à désigner un profil expérimenté et familier des dynamiques régionales. La responsable algérienne, en acceptant ce poste, ne s’attendait cependant pas à vivre une immersion culturelle aussi positive, malgré les enjeux géopolitiques parfois sensibles.

Cette nomination et cette installation au Maroc illustrent aussi les défis mais surtout les opportunités qu’implique la mobilité professionnelle dans la région. Elles soulignent comment les individus peuvent parfois servir de ponts discrets mais puissants entre des sociétés que des discours officiels tendent à opposer. Le témoignage de cette responsable algérienne vient rappeler que les relations humaines, surtout lorsqu’elles sont spontanées et authentiques, échappent souvent aux calculs diplomatiques.

Pour cette cadre originaire d’Algérie, Casablanca s’est donc révélée non pas comme un simple lieu de travail, mais comme un espace d’échanges constructifs, d’ouverture et de coexistence apaisée. Loin d’un accueil distant ou froid que certains auraient pu imaginer, elle a trouvé une ambiance chaleureuse, rythmée par des gestes simples mais significatifs, des conversations sincères, et un intérêt marqué pour les liens culturels entre les deux rives du Maghreb. Un quotidien qui, pour elle, se vit avec étonnement et reconnaissance, dans une ville où les regards croisés entre Algériens et Marocains semblent, pour une fois, guidés par la bienveillance.

Lire également :

Algériens de France : la Préfecture de Paris fait une annonce réjouissante

« C’est détecté » : le Préfet de Paris met en garde les Algériens

Alerte en Algérie, à cause d’un produit venu de France