Lundi matin, la capitale a repris son souffle après un incident qui aurait pu virer au drame. Un effondrement de la chaussée s’est produit dimanche en fin de journée entre Garidi 2 et un axe très fréquenté d’Alger, à savoir les Sources, provoquant une interruption brutale de la circulation. Le plus marquant dans cet événement reste l’implication d’un bus transportant des étudiants, qui a été piégé par une cavité ouverte soudainement sous ses roues. Par miracle, aucun blessé n’est à déplorer, et aucun carambolage n’a eu lieu malgré la densité du trafic sur cette route d’Alger.
L’effondrement est survenu à proximité immédiate du siège du groupe Cevital. La chaussée, fragilisée possiblement par les dernières intempéries et un réseau souterrain vieillissant, a cédé sans signe avant-coureur, formant un trou béant qui a englouti l’essieu avant du véhicule universitaire. Ce tronçon d’Alger, habituellement saturé aux heures de pointe, aurait pu être le théâtre d’un enchaînement dramatique d’accidents. Plusieurs automobilistes, surpris par l’arrêt brutal du bus, ont heureusement réussi à freiner à temps, évitant ainsi toute collision en chaîne.
Dans un contexte urbain déjà marqué par des problèmes structurels récurrents, cet événement illustre une nouvelle fois la vulnérabilité de certaines infrastructures à Alger. Les routes de la capitale, soumises à un trafic intense et à un entretien parfois irrégulier, deviennent des zones à risque.
Les services compétents ont immédiatement déployé des équipes sur les lieux pour sécuriser la zone et établir un périmètre de sécurité. Des inspections ont été lancées sur les axes voisins afin de détecter d’éventuelles faiblesses similaires dans le sol ou la structure des routes. Selon des sources techniques sur place, l’hypothèse d’un affaissement causé par une infiltration d’eau est à l’étude, ce qui met en lumière la fragilité du système de drainage dans certains quartiers d’Alger. Une expertise approfondie devra déterminer si d’autres segments de ce secteur d’Alger présentent le même risque.
La scène du bus immobilisé, incliné dans le vide, a marqué les esprits. Pour les étudiants à bord, c’est un moment d’effroi qu’ils ne sont pas près d’oublier. Et pour les conducteurs qui suivaient le bus, la chance d’avoir évité un carambolage en pleine heure de trafic intense est un soulagement. À Alger, où les routes étroites et encombrées ne laissent souvent que peu de marge d’erreur, chaque seconde compte, et chaque accident évité devient presque un miracle.
Ce nouvel incident renforce les appels de nombreux habitants et usagers à des travaux de réfection urgents sur les artères les plus sollicitées de la capitale Alger. Pour les autorités locales, c’est un signal d’alarme de plus. La répétition des affaissements ces dernières années, parfois mortels, doit impérativement déboucher sur un audit complet du réseau routier de la capitale. Les zones à forte circulation doivent être traitées comme des priorités stratégiques, non seulement pour garantir la fluidité, mais surtout pour la sécurité des Algériens.