Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux spéculations concernant son congé annuel en révélant, lors d’une entrevue accordée aux médias nationaux le vendredi 26 septembre, où il a passé ses vacances estivales et combien de temps elles ont duré. Cette déclaration, retransmise sur les chaînes de télévision et de radio algériennes, a suscité un grand intérêt auprès de l’opinion publique, curieuse de savoir si le chef de l’État avait choisi de séjourner en Algérie ou à l’étranger pour sa pause estivale.
Interpellé par un journaliste sur la question, Tebboune a précisé que ses vacances avaient duré dix-huit jours et qu’elles s’étaient déroulées exclusivement en Algérie. D’un ton détendu et accompagné d’un sourire, il a souligné que son séjour n’avait rien de lointain, affirmant qu’il n’avait pas quitté le territoire national pour ses congés annuels. Cette précision a mis fin aux rumeurs persistantes, puisque nombreux étaient ceux qui s’interrogeaient sur le lieu exact de ses vacances, certains imaginant un séjour à l’étranger.
Le président a tenu à détailler davantage ce choix en expliquant qu’il avait passé ses vacances dans l’une des résidences d’État situées en Algérie. Ce lieu de repos lui a permis de bénéficier de moments de détente tout en restant à proximité de ses responsabilités officielles. Tebboune a insisté sur le fait que ce congé était d’abord un temps familial, déclarant qu’il avait profité de ces dix-huit jours entouré de son épouse, de ses enfants et de ses petits-enfants. Cette dimension personnelle a été mise en avant par le chef de l’État, qui a expliqué que ses vacances étaient l’occasion de se ressourcer auprès de ses proches, dans un cadre sécurisé et officiel, sans quitter le pays.
La précision apportée par Tebboune sur ses vacances ne constitue pas un simple détail, car elle s’inscrit dans une logique de transparence vis-à-vis de l’opinion publique. En évoquant ouvertement le lieu de son séjour estival, il a répondu à une question qui revient régulièrement à propos des dirigeants : passent-ils leurs vacances à l’étranger ou choisissent-ils de rester dans leur pays ? Dans le cas du président algérien, la réponse est claire, ses vacances se sont déroulées en Algérie, dans un cadre institutionnel et familial.
Ce congé de dix-huit jours, bien que limité, représente une parenthèse dans un agenda marqué par des obligations diplomatiques, économiques et politiques. Tebboune a donc profité de cette pause pour se ressourcer sans rompre totalement avec ses fonctions. Le choix d’une résidence d’État garantit par ailleurs la continuité de l’accompagnement sécuritaire et logistique nécessaire à un chef d’État, même pendant ses vacances. Cela souligne l’importance de concilier vie familiale et responsabilités, un équilibre que le président a mis en avant dans ses déclarations.
L’évocation de ces vacances a également une portée symbolique, car elle traduit un message de proximité avec les Algériens. En restant en Algérie, Tebboune a montré qu’il privilégiait son pays, même pour ses moments de repos. Ce geste peut être perçu comme une manière de renforcer la confiance entre l’État et la population, en soulignant que le chef de l’État choisit de partager ses vacances sur le sol national plutôt que dans une destination étrangère.
En insistant sur le caractère familial de son séjour, Tebboune a également rappelé que les vacances sont pour lui une occasion de renouer avec une vie plus simple et plus intime, loin des obligations protocolaires. La présence de sa femme, de ses fils, de ses filles et de ses petits-enfants lors de ce congé reflète cette volonté de privilégier des instants de convivialité et de proximité. Loin de l’image d’un président accaparé en permanence par les affaires publiques, cette confidence humanise davantage le rôle institutionnel qu’il incarne.
Ainsi, le président Abdelmadjid Tebboune, en révélant où il avait passé ses vacances, a non seulement clarifié une question qui suscitait curiosité et commentaires, mais il a également mis en avant des valeurs de simplicité, de transparence et d’attachement à l’Algérie. Ses vacances, limitées à dix-huit jours et vécues dans une résidence d’État sur le territoire national, traduisent un choix cohérent entre vie personnelle et engagement présidentiel, offrant une image équilibrée de l’homme et du chef d’État.