Le président Tebboune répond favorablement à une demande insistante des Algériens

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Le président Tebboune a répondu favorablement à une demande forte émanant des Algériens, en décidant de ne pas se rendre personnellement à Baghdad pour le sommet arabe prévu le 17 mai 2025, une décision saluée sur les réseaux sociaux où les Algériens ont été nombreux à exprimer leur inquiétude face à la situation sécuritaire dans la région. Alors que les préparatifs battaient leur plein, les Algériens, fidèles à leur attachement au président Tebboune, ont massivement relayé un message clair sous forme de hashtag : « Aami Tebboune, ne va pas en Irak ». Ce hashtag, devenu viral, a traduit l’inquiétude sincère de nombreux Algériens quant aux risques que pourrait représenter ce déplacement pour leur président dans un contexte régional délicat.

Face à cet élan populaire, les autorités algériennes ont opté pour une solution respectueuse à la fois de la volonté des Algériens et des engagements diplomatiques de l’État algérien. Ainsi, le président Tebboune a chargé son ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, de le représenter lors du sommet. En agissant de la sorte, le président Tebboune a pu démontrer qu’il reste à l’écoute des préoccupations des Algériens, sans pour autant rompre avec la tradition diplomatique ni diminuer le poids de l’Algérie dans les grandes rencontres régionales.

Les Algériens, qui ont suivi l’évolution de cette affaire avec attention, ont vu en ce geste une marque de considération et de respect de la part de Tebboune envers son peuple. En envoyant Attaf à Baghdad en son nom, Tebboune a réussi à concilier sécurité personnelle et continuité de la présence algérienne dans les grandes instances arabes. La Télévision algérienne a d’ailleurs confirmé cette interprétation, indiquant que le mouvement populaire sur les réseaux ne visait pas à refuser la participation de l’Algérie au sommet, mais relevait uniquement du souci que les Algériens ont pour la sécurité de Tebboune. Cette mobilisation numérique a été perçue comme une preuve éclatante de l’unité entre les Algériens et Tebboune, une relation solide qui semble aller bien au-delà de la simple relation entre un peuple et son chef d’État.

Dans ce cadre, le ministre Ahmed Attaf a mené une série d’entretiens bilatéraux à Baghdad, en marge de ce sommet, avec plusieurs de ses homologues arabes. Ces rencontres ont permis de faire avancer divers dossiers de coopération régionale, en ligne avec les orientations diplomatiques fixées par Tebboune. Les entretiens d’Attaf avec ses homologues de Tunisie, de Mauritanie, de Somalie et de Djibouti ont porté sur le renforcement des relations bilatérales, le développement économique, la coordination diplomatique et la stabilité régionale. Les discussions ont également permis de rappeler les orientations stratégiques du président Tebboune et les engagements de l’Algérie à travailler en concertation avec ses partenaires arabes.

La rencontre entre Attaf et le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a notamment mis en lumière la volonté de renforcer le partenariat entre les deux pays, sous l’impulsion des présidents Tebboune et Kaïs Saïed. De leur côté, les échanges avec les responsables mauritaniens et somaliens ont réaffirmé les liens historiques entre ces nations et l’Algérie, ainsi que la vision commune défendue par Tebboune au sein de la diplomatie africaine et arabe. Le ministre Attaf a également eu un entretien important avec Mikhaïl Bogdanov, envoyé spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique. Cette réunion a permis d’évaluer l’état du partenariat stratégique algéro-russe et d’échanger sur plusieurs dossiers régionaux d’intérêt commun, conformément aux lignes directrices de la diplomatie définies par Tebboune.

Ce choix de délégation n’a pas empêché l’Algérie de faire entendre sa voix au sommet, bien au contraire. Grâce à une diplomatie active, représentée par Attaf, et à la vision stratégique du président Tebboune, l’Algérie continue d’occuper une place centrale sur la scène régionale. Les Algériens en sont conscients, et leur mobilisation sur les réseaux sociaux l’a montré avec force. En répétant que leur président devait rester en sécurité, les Algériens ont réaffirmé leur confiance en Tebboune tout en soutenant la continuité des engagements internationaux du pays. Tebboune, de son côté, a répondu par une décision mesurée, symbolique et stratégique à la fois, montrant que la voix du peuple algérien a un poids réel dans les décisions de l’État.

Cet épisode illustre également la particularité de la relation entre Tebboune et les Algériens. Dans un monde où le fossé entre les peuples et leurs dirigeants tend à s’élargir, l’Algérie semble montrer une autre voie, celle d’un dialogue silencieux mais puissant entre le président et son peuple. L’élan numérique né autour du hashtag témoigne d’un attachement profond à Tebboune, et d’une volonté de préserver sa sécurité en toutes circonstances. Cette dynamique contraste avec ce que l’on observe ailleurs, où la méfiance domine souvent les relations entre gouvernés et gouvernants.

En résumé, en choisissant de ne pas se rendre à Baghdad, le président Tebboune a non seulement respecté la volonté d’un grand nombre d’Algériens, mais il a aussi démontré que la diplomatie algérienne, sous sa conduite, reste efficace et respectée. Attaf, en tant que représentant officiel, a poursuivi la mission du président Tebboune avec rigueur et loyauté, traduisant dans les faits les priorités exprimées par Tebboune et soutenues par les Algériens. À travers ce geste, l’Algérie montre qu’elle est capable de conjuguer leadership, écoute citoyenne et présence diplomatique active. Tebboune et les Algériens ont ainsi donné un exemple de cohésion nationale rare, dans lequel la sécurité du chef de l’État est perçue comme une affaire collective, et où chaque décision est prise dans le respect des attentes du peuple.

Le président Tebboune, en écoutant les Algériens, a fait le choix de la prudence sans sacrifier la diplomatie. Les Algériens, en exprimant leur inquiétude, ont montré leur attachement à un président qu’ils considèrent comme proche, humain, et digne de confiance. Ainsi, les Algériens et Tebboune restent unis, portés par une même vision de l’avenir du pays, à la fois fière, sécurisée et engagée dans le concert des nations.