Les Algériens auront des aides pour un total de 200 milliards

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Dans le cadre d’une dynamique nationale axée sur la consolidation des principes de solidarité et d’équité sociale, l’Algérie vient de franchir un nouveau cap en annonçant une enveloppe colossale de 200 milliards de dinars pour le financement de ses programmes d’aides pour les Algériens en 2025. Cette initiative ambitieuse s’inscrit pleinement dans la stratégie globale du président de la République visant à renforcer la cohésion sociale, améliorer les conditions de vie des populations vulnérables et promouvoir un développement territorial plus équilibré. La décision a été officialisée à l’occasion d’une réunion de coordination présidée par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Soraya Mouloudji, et réunissant les cadres centraux de l’Agence de développement social (ADS).

La rencontre a permis d’examiner en profondeur les modalités de mise en œuvre de cette enveloppe budgétaire exceptionnelle d’aides aux Algériens. L’accent a été mis sur la nécessité de renforcer les mécanismes de suivi et d’évaluation afin de garantir une exécution rigoureuse et équitable des programmes concernés. Selon le communiqué officiel du ministère, ces fonds couvriront un large éventail d’initiatives, allant de l’aide directe aux personnes en situation de handicap à la réalisation d’infrastructures de base dans les régions défavorisées. Plus de 1,4 million de citoyens devraient bénéficier de l’allocation forfaitaire de solidarité, un dispositif qui comprend également la couverture sociale pour les bénéficiaires et leurs ayants droit.

Pour renforcer la proximité et améliorer la diffusion des informations relatives aux aides sociales pour les Algériens, 294 cellules de solidarité ont déjà été mobilisées sur l’ensemble du territoire national. Ce réseau sera renforcé par l’activation de 17 nouvelles cellules, portant leur total à 311, avec en prévision la création de 30 cellules supplémentaires d’ici fin 2025, pour atteindre un total de 341 unités opérationnelles. Ces cellules constitueront un relais stratégique pour sensibiliser, orienter et accompagner les bénéficiaires. Elles permettront également de générer 120 emplois directs et de pourvoir 232 autres postes vacants dans le cadre du plan national d’emploi.

Le programme prévoit la réalisation de 340 projets structurants, dont 222 seront lancés au cours de l’année 2025. Ces projets visent à désenclaver les zones reculées, à renforcer les services publics de base et à réduire les disparités régionales. Il est question notamment de raccorder des quartiers isolés à l’électricité, à l’eau potable, à l’assainissement et à l’énergie solaire, mais aussi d’aménager des routes, ouvrir des pistes rurales, créer des infrastructures sportives, culturelles et éducatives de proximité, et équiper des clubs et ateliers pour enfants et femmes.

Une attention particulière est accordée à l’emploi. Le programme de travaux d’utilité publique à forte intensité de main-d’œuvre, inscrit dans cette même dynamique, prévoit la réalisation de 892 ateliers dans tout le pays. Ces chantiers offriront environ 8.833 postes d’emploi temporaires pour des citoyens sans qualification professionnelle, avec une couverture sociale assurée durant une année complète. Cette approche vise non seulement à répondre aux besoins de main-d’œuvre locale, mais aussi à encourager l’insertion professionnelle et à valoriser les métiers artisanaux.

D’autres mesures structurantes ont été discutées, notamment la coordination intersectorielle pour assurer le versement à temps des primes de scolarité, la numérisation des programmes de développement social et l’interconnexion des bases de données. Le ministère entend également renforcer les capacités des agents de l’ADS en mettant en œuvre un vaste programme de formation continue, basé sur un calendrier annuel détaillé et tenant compte des besoins spécifiques de chaque spécialité, notamment en médecine générale et sciences sociales.

Mme Mouloudji a également souligné l’importance d’une gouvernance transparente et participative en encourageant l’élaboration de rapports d’évaluation sur les cellules nouvellement créées, la définition de critères objectifs pour leur implantation géographique, ainsi que l’ouverture d’un dialogue permanent avec les partenaires sociaux autour de la convention collective en cours de révision. Elle a insisté sur la sécurisation du réseau interne de l’ADS dans le cadre de la stratégie nationale de cybersécurité, ainsi que sur l’accélération du processus de recrutement pour combler les besoins humains identifiés.

À travers cette série de mesures concrètes, l’État algérien réaffirme son engagement à construire un modèle social fondé sur l’inclusion, l’égalité des chances et le développement équitable. Le déploiement de ces 200 milliards de dinars pour l’année 2025 traduit une volonté ferme d’agir en profondeur sur les leviers sociaux, économiques et territoriaux afin d’offrir à chaque citoyen les moyens d’une vie digne et stable, en conformité avec les dispositions de la Constitution de 2020.

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