« Les directeurs ne sont pas autorisés… » : un ministre catégorique 

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Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, a tenu à clarifier un point qui suscite de nombreuses interrogations dans le secteur éducatif. Selon lui, la réglementation en vigueur ne permet pas aux directeurs d’écoles primaires de se présenter à l’examen professionnel pour accéder au poste d’inspecteur de l’éducation primaire.

Cette déclaration, faite en réponse à une question écrite d’un député de l’Assemblée populaire nationale, met un terme aux spéculations sur une éventuelle modification des critères de participation à ce concours. Le ministre a rappelé que la législation actuelle établit des conditions précises pour la promotion aux grades d’inspecteur de l’enseignement primaire, lesquelles doivent être scrupuleusement respectées.

D’après les textes en vigueur, l’accès au corps des inspecteurs de l’éducation primaire est soumis à plusieurs critères. Il se fait uniquement dans la limite des postes ouverts, par le biais d’un examen professionnel, et après la validation d’une formation spécialisée d’une durée d’un an. Cette formation est indispensable pour garantir la compétence des candidats sélectionnés.

Les conditions d’éligibilité sont clairement définies. Pour le poste d’inspecteur de l’éducation primaire spécialisé en matières pédagogiques, seuls les enseignants distingués de l’enseignement primaire ayant accumulé six années d’expérience effective peuvent y prétendre.

Concernant la spécialité d’inspecteur de l’éducation primaire en administration scolaire, le critère d’accès s’étend aux directeurs d’écoles primaires ayant eux aussi justifié de six années de service effectif à ce poste. De même, pour la spécialité en nutrition scolaire, ce sont les conseillers principaux en nutrition scolaire ayant à leur actif douze années d’expérience qui sont éligibles.

Ainsi, le ministre a insisté sur la clarté et la précision des textes juridiques régissant cette question. Selon lui, les règles actuellement en vigueur traduisent parfaitement la volonté du secteur de l’éducation de capitaliser sur l’expertise et les compétences développées tout au long du parcours professionnel des acteurs de l’enseignement. Il a souligné que la cohérence de ces critères vise à garantir un niveau élevé de qualification parmi les inspecteurs et à assurer la continuité et l’efficacité du système éducatif.

Cette position ferme du ministère intervient dans un contexte où de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une révision des conditions d’accès à certaines fonctions clés du secteur. Cependant, la réponse du ministre vient rappeler que toute évolution éventuelle ne pourra se faire qu’à travers une modification des textes juridiques en vigueur et non par une simple décision administrative.

Ainsi, pour le moment, les directeurs d’écoles primaires qui souhaitent accéder au poste d’inspecteur pédagogique devront répondre aux critères actuellement établis. Toute autre approche serait en contradiction avec les règlements en place et pourrait remettre en cause la politique de professionnalisation mise en œuvre dans le domaine éducatif.

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