L’ambassadrice des États-Unis (USA) en Algérie, Elisabeth Moore Aubin, a rencontré ce lundi le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, afin d’échanger sur ses récents entretiens à Washington. Dans un communiqué officiel, l’ambassade des USA à Alger a confirmé et appuyé les propos tenus par le président Abdelmadjid Tebboune lors de son entrevue avec la presse nationale, soulignant la solidité et la profondeur des relations entre l’Algérie et les États-Unis.
Le communiqué publié par l’ambassade américaine met en avant les déclarations du chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a insisté sur l’importance et l’évolution positive des liens entre l’Algérie et les USA. « Comme l’a mentionné le président Tebboune lors de sa récente interview, nos relations sont historiques et les possibilités de renforcer les relations bilatérales américano-algériennes sont nombreuses », précise le document. Cette déclaration illustre la convergence des points de vue entre les deux nations et témoigne d’une volonté commune d’intensifier leur coopération dans divers domaines.
Ce qu’avait dit Tebboune sur les relations USA – Algérie
Lors de son échange avec les journalistes algériens, le président Tebboune a également tenu à souligner que l’évolution des relations algéro-américaines s’inscrit dans une démarche souveraine et indépendante. « Nos relations avec les USA s’améliorent quotidiennement et cela n’affecte en rien nos relations avec la Russie, la Chine et l’Inde. Ça fait partie de nos gènes de non-alignés et aucun de ces pays n’a essayé de vassaliser l’Algérie », a-t-il affirmé. Une déclaration qui met en avant la politique étrangère équilibrée de l’Algérie, soucieuse de préserver des relations fortes avec l’ensemble de ses partenaires internationaux sans entrer dans des logiques d’alignement.
L’appui de l’ambassadrice américaine aux propos du chef de l’État algérien traduit ainsi une reconnaissance de cette posture et témoigne de la volonté de Washington de renforcer sa coopération avec Alger dans un esprit de respect mutuel. Cette rencontre entre Elisabeth Moore Aubin et Ahmed Attaf s’inscrit dans la continuité des discussions menées récemment entre les deux pays et vise à explorer de nouvelles pistes de partenariat, notamment dans les secteurs stratégiques tels que l’énergie, les investissements et la coopération sécuritaire.
L’Algérie, qui occupe une position géopolitique clé en Afrique et en Méditerranée, attire un intérêt croissant de la part des grandes puissances. Washington, soucieux de consolider son ancrage dans la région, semble ainsi prêt à intensifier son dialogue avec Alger. Le fait que l’ambassade américaine à Alger ait pris l’initiative d’émettre un communiqué officiel appuyant les déclarations du président Tebboune est un signal fort, qui témoigne de la confiance mutuelle entre les deux pays et de leur volonté de bâtir un partenariat durable basé sur des intérêts communs.
Dans ce contexte, la diplomatie algérienne poursuit son travail en multipliant les échanges avec ses partenaires internationaux, tout en affirmant son indépendance stratégique. L’entretien entre Elisabeth Moore Aubin et Ahmed Attaf intervient dans un climat marqué par une reconfiguration des alliances internationales, où l’Algérie cherche à jouer un rôle de plus en plus influent. La reconnaissance de cette dynamique par les États-Unis pourrait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités pour les deux pays, notamment sur le plan économique et sécuritaire.
L’accent mis par les autorités algériennes sur la diversification des partenariats économiques et diplomatiques s’inscrit dans une volonté d’adaptation aux mutations géopolitiques actuelles. L’évolution des relations entre Alger et Washington ne se fait pas au détriment des autres partenaires historiques de l’Algérie, mais s’inscrit dans une logique de complémentarité. En affirmant son attachement au principe de non-alignement, l’Algérie réaffirme sa souveraineté et son refus de toute ingérence étrangère, un principe qui demeure au cœur de sa politique étrangère depuis son indépendance.
L’entretien entre l’ambassadrice américaine et le chef de la diplomatie algérienne devrait donc ouvrir de nouvelles perspectives pour le renforcement des liens bilatéraux. À travers cet échange, Washington envoie un signal clair quant à son intérêt croissant pour l’Algérie, à un moment où la région connaît de profonds bouleversements. L’avenir des relations algéro-américaines semble ainsi prometteur, porté par une dynamique de rapprochement qui pourrait déboucher sur des initiatives concrètes dans les mois à venir.
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