« Les vols de bagages se sont à l’étranger et pas à l’aéroport d’Alger » : c’est avec cette déclaration sans équivoque que Mokhtar Said Mediouni, PDG de la société de gestion de l’aéroport international d’Alger, a répondu aux récentes accusations concernant des vols de bagages. Dans un contexte où les voyageurs expriment de plus en plus leur mécontentement face à la disparition de leurs biens, cette affirmation vise à clarifier la responsabilité de l’aéroport algérois.
Selon le dirigeant, l’aéroport d’Alger est équipé d’un système de surveillance sophistiqué qui rend toute tentative de vol quasiment impossible. « À l’aéroport international d’Alger, nous avons des caméras positionnées juste au-dessus du tri bagages, et tous les manipulateurs de bagages sont surveillés 24 heures sur 24, » a-t-il précisé. Ce dispositif de sécurité, combiné à des protocoles stricts, permettrait de garantir l’intégrité des bagages jusqu’à leur embarquement. Les vols signalés par les voyageurs seraient donc le fruit d’incidents survenus dans les aéroports étrangers où ces bagages transitent.
Cette déclaration intervient dans un contexte de méfiance croissante de la part des passagers, particulièrement ceux en provenance ou à destination de l’Algérie. Ces derniers se plaignent régulièrement de la disparition ou de la détérioration de leurs effets personnels lors de leurs voyages. Toutefois, selon les propos de Mokhtar Said Mediouni, ces incidents ne peuvent être imputés à l’aéroport d’Alger. Le PDG insiste sur le fait que les vols se produisent lors des correspondances ou dans les aéroports de destination, où les systèmes de surveillance et de sécurité pourraient ne pas être aussi rigoureux.
Les autorités algériennes ont investi massivement dans la modernisation des infrastructures de l’aéroport d’Alger, notamment en matière de sécurité. Les caméras de surveillance couvrent l’ensemble des zones sensibles, y compris les espaces de tri des bagages, où chaque mouvement est enregistré. Cette traçabilité permet non seulement de dissuader les éventuels voleurs, mais aussi de fournir des preuves concrètes en cas de litige.
Il est important de noter que l’aéroport international d’Alger est l’un des plus grands hubs de la région, avec un flux constant de passagers en provenance et à destination de diverses parties du monde. La gestion d’un tel volume de bagages requiert des mesures de sécurité draconiennes. Malgré cela, des incidents continuent d’être signalés, alimentant la frustration des voyageurs. Néanmoins, si l’on en croit le PDG, ces problèmes ne relèvent pas de la responsabilité de l’aéroport algérois.
Bagages : réaction ferme du PDG d’Air Algérie
Le transport aérien est souvent synonyme de voyages passionnants et de nouvelles découvertes. Cependant, pour certains passagers d’Air Algérie, un vol remontant à juin 2024 entre Alger et Dakar s’est transformé en une véritable épreuve. Cet incident, qui a captivé l’attention du public, a mis en lumière des défaillances dans la gestion des bagages, obligeant le PDG de la compagnie, Hamza Benhamouda, à intervenir fermement.
Tout a commencé par une simple mésaventure : une centaine de bagages n’ont pas été acheminés à destination. Ce problème, bien que courant dans le secteur aérien, a rapidement dégénéré, provoquant une vague d’indignation parmi les passagers concernés. Parmi eux, des professionnels en mission, tels que des médecins, écrivains et ingénieurs, ont vu leurs plans compromis par l’absence de leurs effets personnels. La situation a été aggravée par un retard de vol de cinq heures, ainsi que par un manque de communication évident de la part du personnel de la compagnie.
Dans une tentative de réparer les torts causés et de restaurer l’image d’Air Algérie, Hamza Benhamouda a pris des mesures strictes. Les responsables de la gestion des bagages ont été traduits devant le conseil de discipline pour négligence. Cette action témoigne de la volonté de la compagnie de ne pas tolérer de telles erreurs à l’avenir.
Les témoignages des passagers, partagés largement sur les réseaux sociaux, ont peint un tableau sombre de la situation. Mourad Mellah, manager général de la marque Bellat, a été l’un des plus vocaux, exprimant sa frustration sur Facebook. Il a dénoncé non seulement la perte des bagages, mais également le manque d’assistance et de communication de la part d’Air Algérie. Selon lui, le traitement réservé aux passagers, notamment ceux en classe affaires, était loin de répondre aux attentes, compte tenu des tarifs élevés payés pour leurs billets.
L’incident a eu des répercussions bien au-delà de l’aéroport. La colère des passagers, en particulier des Sénégalais transitant par Alger, a mis en lumière des préoccupations sur l’image du pays et de sa compagnie aérienne nationale. Les critiques sévères émises à l’encontre d’Air Algérie et des autorités ont suscité une profonde réflexion sur la nécessité d’améliorer les services offerts aux voyageurs.
En réponse à cette crise, Hamza Benhamouda a présenté des excuses publiques aux passagers affectés. Il a également promis de renforcer les procédures internes pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. La compagnie s’est engagée à améliorer la communication avec les passagers et à assurer un suivi rigoureux des bagages.
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