Le secteur immobilier en Algérie continue de susciter un intérêt croissant, avec des initiatives visant à répondre aux besoins en logement des citoyens. Dans ce contexte, l’Entreprise nationale de Promotion Immobilière (ENPI), l’un des principaux acteurs dans ce domaine, reçoit une pression accrue pour accélérer la mise en œuvre de ses projets. Une réunion tenue récemment sous l’autorité du ministre du Logement, Mohamed Tarek Belaribi, a mis en lumière les enjeux et les attentes pour 2024 et au-delà. Cette réunion a marqué un tournant dans la gestion des projets immobiliers en Algérie, avec des objectifs clairs en matière de performance et de qualité.
Le programme de promotion immobilière libre lancé par l’ENPI pour 2024 représente un investissement significatif dans la construction de logements de haut standing. L’objectif est ambitieux : la réalisation de 5 228 unités destinées à répondre à la demande croissante de logements de qualité. Selon les informations fournies par l’ENPI, près de 70 % des travaux ont déjà été lancés, un chiffre qui montre des progrès notables mais qui reste insuffisant aux yeux des autorités. Le ministre a en effet insisté sur le besoin d’accélérer la cadence des travaux, particulièrement dans le cadre des procédures administratives souvent jugées trop lentes. Cette pression vise à éviter des retards qui pourraient freiner la satisfaction des citoyens et impacter l’image de l’ENPI.
Les attentes du ministre Mohamed Tarek Belaribi sont également très claires concernant la qualité des constructions. Il a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les normes de qualité définies dans les cahiers des charges, un élément crucial pour garantir la durabilité et la sécurité des nouveaux logements. Par ailleurs, le ministre a demandé à ce que les matériaux de construction utilisés soient en priorité de fabrication locale. Cette directive s’inscrit dans une politique plus large de soutien à l’industrie nationale, visant à stimuler l’économie locale tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des importations. La fabrication locale des matériaux de construction est perçue comme une démarche stratégique pour soutenir la production nationale tout en réduisant les coûts.
L’ENPI, face à ces exigences, doit également s’aligner sur le plan d’action de 2025. Ce dernier prévoit le lancement de 2 800 logements promotionnels libres et la livraison de 4 270 unités. Ces chiffres témoignent de l’ampleur des projets à venir et de la pression qui pèse sur l’ENPI pour honorer ses engagements. Ce programme constitue un défi de taille pour l’entreprise, qui devra non seulement répondre aux délais impartis, mais aussi garantir un standard élevé en matière de qualité, conformément aux attentes du ministère.
Dans ce contexte, les projets immobiliers de l’ENPI sont également soumis à un suivi régulier et rigoureux, comme en témoigne cette réunion de travail. La direction générale de l’ENPI, représentée par Faouzi Makhtout, a présenté un état des lieux détaillé des projets en cours, afin de permettre au ministre d’évaluer les avancées et d’ajuster les stratégies si nécessaire. Ce suivi constant est destiné à assurer la transparence du processus, tout en garantissant que les objectifs sont atteints dans les délais prévus.
Cette rencontre se veut aussi une réponse à la pression croissante des citoyens qui attendent des solutions concrètes pour résoudre la crise du logement, particulièrement dans les zones urbaines où la demande excède largement l’offre. La hausse démographique et l’évolution rapide des besoins en logements de qualité imposent des actions urgentes pour que l’ENPI puisse répondre aux attentes sociales et économiques.
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