Logements : les Algériens reçoivent 2 excellentes nouvelles

Logement en Algérie pour la diaspora algériens logements

Dans une annonce très attendue, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a partagé deux excellentes nouvelles concernant les logements qui concernent directement des milliers d’Algériens. Devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), réunis en séance plénière sous la présidence de Rachid Zine, vice-président de la chambre basse du Parlement, et en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, ainsi que d’autres membres du gouvernement, M. Belaribi a confirmé la relance de plusieurs projets en souffrance, ainsi qu’une nouvelle mesure favorable aux Algériens vivant dans des logements exigus.

La première bonne nouvelle porte sur la réactivation de dix-neuf projets de logements promotionnels aidés (LPA), anciennement appelés logements sociaux participatifs. Ces projets, répartis sur plusieurs wilayas, étaient à l’arrêt depuis des années, malgré le paiement régulier des tranches par les souscripteurs. Ces Algériens qui attendaient depuis longtemps voient ainsi leurs espoirs ravivés grâce à l’intervention de la Caisse de Garantie des marchés publics (CGMP), un dispositif mobilisé pour garantir l’achèvement des travaux sans imposer de charges financières supplémentaires aux bénéficiaires. Le ministre a expliqué que cette relance vise à concrétiser les droits légitimes des souscripteurs et à honorer les engagements de l’État envers les citoyens.

Parmi les projets emblématiques concernés figure celui de 650 logements à El Berka Zerga, dans la wilaya d’Annaba, suspendu depuis 2013. Grâce à un financement de près d’un milliard de dinars octroyé par la CGMP, ce chantier pourra enfin reprendre. L’ensemble des projets relancés représente environ 2.500 logements, une avancée considérable pour les Algériens concernés, qui peuvent enfin entrevoir une issue favorable à des années d’attente et d’incertitude. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique plus large de relance du secteur de l’habitat, et plus particulièrement des logements LPA qui, dans de nombreuses wilayas, avaient été freinés par des blocages techniques, administratifs ou financiers.

La seconde excellente nouvelle concerne directement les Algériens qui vivent dans des logements exigus, notamment ceux occupant des F2 de moins de 50 m² dans le parc locatif public. Le ministre a affirmé que ces Algériens ont désormais le droit de bénéficier de logements dans le cadre d’autres formules. En clair, ils peuvent être réinscrits comme demandeurs de logements publics locatifs afin de prétendre à des logements de types F3 ou F4, plus spacieux et mieux adaptés aux besoins des familles. Cette disposition vient reconnaître la réalité de la promiscuité dans certains logements sociaux et ouvre la voie à une amélioration significative du cadre de vie pour un grand nombre d’Algériens.

Le ministre a également souligné que les autorités locales auront désormais la prérogative de procéder à cette réinscription, ce qui pourrait accélérer le traitement des demandes et offrir davantage de souplesse dans la gestion des dossiers. Il a rappelé que cette mesure est complémentaire aux différents programmes de logements en cours dans les wilayas de Tipaza, El Bayadh, Relizane et Bordj Bou Arréridj, où de nombreux projets sont en cours de réalisation ou sur le point d’être lancés.

Ces deux annonces marquent un tournant significatif dans la politique de l’habitat en Algérie. Elles démontrent une volonté claire d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations des citoyens, en particulier ceux qui attendent la livraison de leurs logements depuis de nombreuses années ou qui vivent dans des conditions de logement précaires. Pour ces Algériens, les logements deviennent enfin synonymes de solutions et d’avenir. Les efforts du ministère, couplés à l’appui de la CGMP, témoignent d’une nouvelle dynamique à l’œuvre, où les engagements pris se traduisent par des actions visibles sur le terrain. Grâce à ces décisions, les Algériens voient désormais leurs logements non plus comme des promesses lointaines, mais comme des projets tangibles en voie d’achèvement.