Louis Sarkozy dérape (encore) et demande des représailles contre l’Algérie

Louis Sarkozy Algérie

Louis Sarkozy s’est de nouveau fait remarquer par une sortie médiatique concernant la politique française envers l’Algérie. Face à l’insuffisance des expulsions et au blocage persistant des ressortissants algériens en situation irrégulière, il a dénoncé la mollesse de la diplomatie française et appelé à des mesures concrètes. Selon lui, « continuer à parler d’amitié avec l’Algérie sans agir sur le terrain ne fait que renforcer la position de l’Algérie. » Louis Sarkozy ajoute : « Il est temps de passer des paroles aux actes et de montrer que la France ne tolérera plus ce déséquilibre. »

Depuis le début de l’année, seules 500 expulsions ont été effectuées, alors que l’année précédente ce chiffre atteignait 1 400. À ce sujet, Louis Sarkozy déclare : « L’Algérie profite de l’inconstance française. Tant que nous ne mettons pas en place des mesures fermes, rien ne changera. » Il insiste : « Il ne s’agit pas de créer un conflit, mais de rétablir une réciprocité réelle et immédiate avec l’Algérie. »

L’accord de 1968 est un autre point central de ses critiques. Conçu dans une période de réconciliation post-coloniale, cet accord permet aux ressortissants algériens de faciliter leur séjour et leur regroupement familial. Louis Sarkozy estime que « cet accord est devenu déséquilibré : l’Algérie bloque nos expulsions tandis que nous continuons à maintenir un avantage sans contrepartie. » Il ajoute : « La réciprocité est indispensable, maintenir cet accord à sens unique affaiblit la France et renforce l’Algérie. »

Le problème des clandestins algériens en France illustre encore cette asymétrie. Près de 40 % des places dans les centres de rétention sont occupées par des ressortissants algériens refusant de repartir. Louis Sarkozy dénonce « l’inaction et le manque de constance dans la ligne française : un jour, on parle de fermeté, le lendemain d’amitié. » Selon lui, « seule une action cohérente et continue peut faire plier l’Algérie. » Il estime également que « tous les leviers disponibles doivent être utilisés, qu’il s’agisse de restrictions de visas, de droits de douane ou d’autres mesures ciblées. »

Le cas de l’écrivain Boualem Sansal a aussi été évoqué. Incarcéré en Algérie pour ses prises de position, Sansal illustre ce que Louis Sarkozy appelle « l’absence de respect de l’Algérie envers les citoyens français. » Il insiste : « La France ne peut rester passive : protéger ses citoyens et ses intellectuels est une priorité, et la fermeté doit s’appliquer sur le plan diplomatique et économique. »

Cette prise de position s’oppose à celle de Laurent Nuñez, qui préconise un retour au dialogue après les méthodes du bras de fer de Bruno Retailleau. Louis Sarkozy, en revanche, souligne : « La France doit cesser de naviguer entre des discours d’autorité et une diplomatie molle. Seule une ligne claire et des actions concrètes peuvent restaurer un équilibre avec l’Algérie. »