Les salaires dans le monde arabe en 2025 font l’objet d’un classement détaillé publié récemment par la chaîne Al Jazeera. Cette infographie compare les salaires mensuels moyens de treize pays arabes et permet de situer précisément la place de l’Algérie dans ce panorama économique régional. Ce classement des salaires révèle une diversité importante entre les pays, reflétant les spécificités économiques, démographiques et sociales de chacun. L’Algérie y figure avec un salaire moyen de 267 dollars par mois, ce qui offre un aperçu concret des évolutions en cours sur le marché du travail national.
En haut du classement des salaires dans le monde arabe pour l’année 2025, on retrouve le Qatar, avec un salaire moyen mensuel de 3 937 dollars. Les Émirats arabes unis suivent avec 3 502 dollars, tandis que le Koweït complète le podium avec 2 025 dollars. Ces pays bénéficient d’un modèle économique orienté vers les services, les nouvelles technologies et la finance, soutenu par des ressources naturelles importantes et des politiques d’investissement ambitieuses. L’Arabie saoudite arrive en quatrième position avec un salaire moyen de 2 001 dollars, dans un contexte de réforme économique accélérée et d’ouverture de nouveaux secteurs d’activité.
À la cinquième place de ce classement des salaires figure la Palestine, avec une moyenne de 633 dollars par mois. Ce chiffre peut s’expliquer par la concentration de postes dans les secteurs publics et les organisations internationales, qui assurent une certaine stabilité de revenus. Dans ce classement, les salaires en Algérie sont estimés à 267 dollars, un chiffre qui reflète les spécificités du tissu économique local et les équilibres actuels entre secteur public et privé. Cette donnée permet de mesurer l’évolution des salaires en Algérie au regard des autres pays arabes et de suivre les tendances en matière de rémunération dans la région.
La Libye, avec un salaire moyen de 275 dollars, et l’Égypte, avec 137 dollars, se situent également dans une fourchette comparable. Ces chiffres s’inscrivent dans des contextes économiques en transformation, où les salaires sont impactés par des réformes en cours, des fluctuations monétaires et des stratégies de relance différentes selon les pays. Le Maroc, avec une moyenne de 393 dollars, et la Tunisie, avec 303 dollars, affichent des niveaux intermédiaires, tandis que le Liban atteint 502 dollars, notamment grâce à l’apport significatif des transferts de fonds provenant de la diaspora.
Les salaires en Algérie, tels que présentés dans cette étude, illustrent la structure actuelle du marché du travail national, marqué par une forte implication du secteur public, des réformes économiques engagées et un effort constant pour soutenir le pouvoir d’achat. Ce chiffre de 267 dollars doit être considéré dans un cadre plus large, tenant compte des politiques sociales, du coût de la vie local et des subventions en vigueur dans plusieurs domaines essentiels.
Ce classement des salaires en 2025 permet donc de mieux comprendre les dynamiques économiques à l’œuvre dans le monde arabe et d’observer comment chaque pays, y compris l’Algérie, construit sa trajectoire salariale. En fournissant des données précises et actualisées, il offre aux observateurs une base d’analyse fiable pour étudier les niveaux de salaires, leur progression, ainsi que les évolutions futures possibles dans chaque région. Grâce à ce type d’étude, il devient plus aisé d’identifier les points de convergence et de divergence entre les pays et de suivre l’impact des stratégies économiques sur les salaires, en Algérie comme ailleurs.