Métro, aéroport d’Alger : une nouvelle décision cruciale prise

Métro Alger aéroport international

La capitale algérienne franchit une nouvelle étape décisive dans l’amélioration de son réseau de transport urbain avec une annonce majeure concernant le métro et l’aéroport d’Alger. Lors d’une déclaration faite en marge d’une rencontre nationale avec les exportateurs, le ministre algérien des Transports, Saïd Sayoud, a révélé que l’entreprise « Métro d’Alger » avait finalisé l’élaboration du cahier des charges relatif aux équipements et matériels nécessaires à la future mise en exploitation du prolongement du métro vers l’aéroport. Même si les travaux ne sont pas encore terminés, cette étape administrative clé confirme que le projet avance selon un calendrier maîtrisé, en vue de son entrée en service dès que le chantier sera achevé.

Cette décision revêt un caractère stratégique pour Alger, une ville où la densité du trafic et les besoins en mobilité rapide et fiable ne cessent de croître. En connectant directement le métro à l’aéroport d’Alger, les autorités entendent offrir une solution de transport moderne et efficace, capable de relier les points névralgiques de la ville. Le métro, déjà essentiel pour désengorger les axes routiers à Alger, renforcera sa fonction en facilitant l’accès à l’aéroport pour les voyageurs nationaux et internationaux, tout en fluidifiant les déplacements dans une ville en pleine expansion.

Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a souligné que l’élaboration du cahier des charges par l’entreprise « Métro d’Alger » constitue une avancée cruciale dans le processus de mise en exploitation. Ce document, qui encadre les aspects techniques, logistiques et réglementaires des équipements à installer, servira de base aux appels d’offres et aux procédures d’acquisition. Ainsi, dès l’achèvement des travaux, toutes les conditions seront réunies pour une mise en service rapide du prolongement entre le métro et l’aéroport d’Alger, au bénéfice des usagers et de la compétitivité économique de la capitale.

En s’attaquant aux délais d’exploitation dès maintenant, grâce au cahier des charges élaboré par l’entreprise « Métro d’Alger », les autorités anticipent les besoins futurs de la métropole. Cette anticipation est essentielle dans une ville comme Alger, où le métro et l’aéroport doivent coopérer étroitement pour répondre aux enjeux de mobilité urbaine, de croissance démographique et de dynamisme économique. Il ne s’agit pas simplement d’un projet de transport, mais d’un outil structurant pour l’avenir d’Alger.

Parallèlement, Saïd Sayoud a évoqué d’autres initiatives importantes dans les secteurs maritime et ferroviaire. Il a notamment mentionné l’arrivée imminente d’un nouvel avion-cargo, le lancement d’appels d’offres pour l’achat de nouveaux trains, ainsi que la réhabilitation de navires immobilisés dans les ports du pays. L’objectif est clair : créer une synergie entre le métro, l’aéroport et les autres réseaux de transport pour permettre à Alger de devenir un hub logistique et commercial incontournable.

Outre l’arrivée du métro à l’aéroport d’Alger, d’autres annonces fortes faites

Au cours de ladite rencontre, le ministre du Commerce extérieur, Kamel Rezig, a réaffirmé l’engagement de son département à répondre en urgence aux préoccupations des exportateurs pour booster la présence des produits algériens sur les marchés internationaux. Lors d’une rencontre nationale à Alger, il a plaidé pour un partenariat solide entre l’administration et les opérateurs économiques, basé sur le dialogue et des mesures incitatives dans les domaines bancaire, fiscal, douanier et logistique. Rezig a révélé que l’Algérie compte actuellement près de 2 000 exportateurs de marchandises et 400 de services, avec pour objectif d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations cette année, notamment à travers la participation à la Foire commerciale intra-africaine en septembre à Alger.

Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a souligné l’implication de son secteur dans la promotion des exportations. Il a annoncé l’arrivée imminente d’un second avion-cargo et des appels d’offres pour l’achat de nouveaux trains intégrant des composants locaux. Il a aussi mis en avant l’amélioration des services portuaires avec le passage au travail en continu (7j/7 et 24h/24), la remise en service prochaine de deux navires, la maintenance de cinq autres, et l’ouverture envisagée de lignes maritimes avec plusieurs pays arabes et d’Europe du Sud.