Moutons importés : les Algériens reçoivent une mise en garde

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Les moutons importés en Algérie continuent de faire parler d’eux, notamment à l’approche de la période de l’Aïd al-Adha, période où la demande en bétail atteint son pic, chez les Algériens. Dans ce contexte, une mise en garde importante a été lancée par l’organisation algérienne de défense des consommateurs, « Himayatec », concernant la propagation de fausses informations sur les moutons importés. Ces moutons, principalement en provenance de Roumanie, ont été introduits sur le marché algérien dans le but de répondre à la demande nationale et de rendre l’achat plus accessible pour les citoyens.

L’organisation « Himayatec » a utilisé sa page officielle sur Facebook pour sensibiliser la population à une campagne de désinformation qui gagne du terrain. Selon l’organisation, certains intermédiaires malintentionnés répandent des rumeurs alarmistes, notamment sur la mort soudaine de certaines têtes de bétail importées. Ces informations erronées visent à semer la confusion parmi les consommateurs et à faire monter les prix de manière artificielle. L’objectif de ces spéculateurs semble clair : profiter de l’incertitude pour réaliser des bénéfices en augmentant les prix du bétail.

Dans sa publication, « Himayatec » explique que l’État algérien a pris des mesures concrètes pour importer des moutons à des prix raisonnables et adaptés au pouvoir d’achat des citoyens. Ce processus a été mis en place pour éviter la spéculation excessive, en offrant des solutions accessibles pendant les périodes de forte demande. Cependant, ces efforts risquent d’être sapés par des rumeurs non fondées qui pourraient créer une fausse pénurie et faire flamber les prix.

En réponse à cette situation, l’organisation a rappelé que les autorités compétentes ne resteront pas inactives face à cette tentative de manipulation du marché. « Himayatec » a précisé que des sanctions strictes seront appliquées aux responsables de la diffusion de fausses informations. Ceux qui se livrent à cette activité seront passibles de peines de prison allant de un à trois ans, en plus d’amendes financières qui pourraient atteindre de 100 000 DZD à 300 000 DZD.

Cette mise en garde intervient à un moment où la vigilance est de mise, particulièrement en période de fêtes religieuses où les prix des produits agricoles et des animaux sont naturellement plus élevés. Le marché des moutons en Algérie, bien que soutenu par des importations, reste sensible aux fluctuations liées à la spéculation et aux manipulations d’informations.

Les moutons importés en Algérie sont une mesure de précaution, mais également une réponse à la demande croissante des consommateurs algériens, qui se tournent de plus en plus vers des solutions économiques en matière d’approvisionnement. Les autorités algériennes, en partenariat avec les acteurs économiques, cherchent ainsi à éviter une crise de l’offre qui pourrait affecter l’Aïd al-Adha, une fête marquée par des achats massifs d’animaux.

Pour la population algérienne, il est essentiel de rester informée et de se méfier des informations non vérifiées, surtout lorsqu’il s’agit d’un produit aussi sensible que les moutons. L’État, en ayant recours à l’importation pour stabiliser le marché, prend des mesures pour garantir une offre suffisante à des prix abordables. La solidarité et la vigilance collective seront les clés pour éviter que certains ne profitent de la situation au détriment du consommateur.