Dans cette vidéo, le touriste met en avant une réalité qui touche de nombreux voyageurs, particulièrement ceux venant de pays européens. Selon lui, en Algérie, comme en Égypte, il existe un taux de change parallèle qui serait bien plus avantageux que celui des banques. Cela signifie que pour une même somme d’argent, les voyageurs pourraient obtenir un nombre plus élevé de dinars algériens en effectuant leurs transactions sur le marché noir plutôt qu’en passant par les canaux officiels. Ce phénomène, bien que non légal, semble être une pratique courante dans plusieurs pays où les écarts de taux de change entre le marché officiel et parallèle sont importants.
En Algérie, cette situation est liée à une économie caractérisée par une forte demande de devises étrangères, notamment l’euro et le dollar. Les fluctuations du dinar algérien par rapport aux devises étrangères, combinées aux restrictions sur les transactions en devises, ont contribué à l’émergence d’un marché noir très actif. Sur ce marché parallèle, le taux de change n’est pas régi par les institutions financières, mais plutôt par l’offre et la demande, ce qui peut parfois entraîner des écarts considérables par rapport aux taux officiels.
Dans cette même vidéo, le touriste a insisté sur le fait que les voyageurs pouvaient, en utilisant ce marché parallèle, « gagner des centaines d’euros ». Il expliquait que retirer des euros dans son pays d’origine, puis les convertir en Algérie via les canaux informels, permettait de réaliser des gains non négligeables en termes de pouvoir d’achat local. Cette pratique est devenue courante pour de nombreux voyageurs, qui préfèrent éviter les frais bancaires souvent élevés et les taux défavorables des institutions financières. De nombreux internautes ont confirmé cette tendance, affirmant qu’ils ont recours à cette méthode pour maximiser la valeur de leur argent lorsqu’ils voyagent en Algérie.
Les autorités algériennes ont bien conscience de cette situation et ont mis en place plusieurs mesures pour limiter l’usage du marché noir. Des contrôles de change plus stricts et une surveillance accrue des transactions en devises ont été instaurés dans le but de réduire l’impact de ce phénomène sur l’économie locale. Le gouvernement a également encouragé l’utilisation des canaux bancaires officiels, en introduisant des solutions comme les cartes prépayées ou les transferts bancaires, dans l’espoir de réguler le marché des devises et d’apporter davantage de transparence à l’économie.
Cependant, malgré ces efforts, les voyageurs continuent de se tourner vers le marché parallèle en raison de la différence notable entre les taux officiels et ceux pratiqués de manière informelle. Ce phénomène montre l’importance de la stabilité économique dans un pays et souligne les défis auxquels les autorités doivent faire face pour maîtriser les fluctuations de leur monnaie et réguler l’accès aux devises étrangères.
En fin de compte, l’appel lancé par ce touriste soulève des questions complexes sur les conséquences du marché noir des devises et sur l’impact que cela peut avoir sur les voyageurs, l’économie nationale et les institutions financières. Si les pratiques informelles peuvent sembler avantageuses à court terme, elles comportent des risques qui ne doivent pas être négligés. Il reste à savoir si les autorités parviendront à rétablir un équilibre entre les taux de change officiels et parallèles, et si les voyageurs continueront de se tourner vers des solutions alternatives pour gérer leur argent en Algérie.
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