La récente annonce concernant la mise en place d’une nouvelle allocation touristique en Algérie a rapidement attiré l’attention des citoyens et voyageurs. Selon les informations disponibles, cette allocation ne pourrait être échangée qu’aux aéroports, ports et postes frontaliers. Bien que cette mesure vise à faciliter les départs des Algériens en voyage à l’étranger, elle suscite de nombreuses interrogations, notamment sur la manière dont elle sera gérée sur le terrain.
Un voyageur a récemment partagé ses préoccupations sur les réseaux sociaux, soulevant des questions pertinentes sur la logistique entourant l’allocation touristique. Son raisonnement, largement relayé et commenté, a provoqué une véritable vague de réactions. Il a écrit : « Si les informations concernant l’allocation touristique se confirment, stipulant que le change ne sera possible qu’aux aéroports, ports et postes frontaliers, je me demande comment l’aéroport et le port d’Alger vont gérer l’afflux massif de voyageurs en provenance de diverses wilayas telles que Bouira, Tizi Ouzou, Boumerdès, Alger, Blida, Aïn Defla, Chlef, Médéa, Laghouat, Djelfa, M’Sila, et bien d’autres régions. Si seulement 1 000 voyageurs demandent leurs allocations touristiques, et que chaque transaction prend 5 minutes, il faut 125 heures de traitement pour satisfaire toutes ces demandes. Cela implique qu’au moins 20 guichets, fonctionnant 8 heures par jour, seraient nécessaires pour traiter ces 1 000 dossiers dans un délai raisonnable. Imaginez ce qu’il en serait avec des dizaines de milliers de voyageurs chaque jour… » Cette réflexion a particulièrement fait réagir, soulignant l’ampleur de la tâche pour les autorités en charge de gérer l’afflux massif de voyageurs.
En effet, la gestion de milliers de demandes quotidiennes pourrait entraîner des files d’attente interminables, créant ainsi des tensions et des frustrations parmi les voyageurs. Cette situation risquerait de perturber non seulement le confort des voyageurs, mais aussi la fluidité de l’ensemble du processus. Les aéroports et ports, déjà souvent congestionnés lors des périodes de forte affluence, seraient confrontés à un défi logistique majeur.
Ce raisonnement a alimenté les discussions sur les réseaux sociaux, où de nombreux citoyens ont exprimé leurs préoccupations concernant la gestion de cette allocation touristique. L’idée de prévoir des guichets supplémentaires pour traiter toutes ces demandes semble indispensable, mais cela implique également une coordination précise et une répartition adéquate des ressources. D’autant plus que certains voyageurs devront parcourir de longues distances pour accéder aux points d’échange. Les régions plus éloignées du pays risquent d’être particulièrement touchées par ces difficultés logistiques.
Un autre internaute a suggéré que l’introduction de solutions numériques pourrait constituer une réponse à ces défis. Il a évoqué la possibilité d’une plateforme en ligne permettant aux voyageurs de demander et de récupérer leur allocation avant même de se rendre aux guichets physiques. « Une telle mesure pourrait alléger la charge des guichets et permettre un traitement plus rapide des demandes », a-t-il indiqué. Cependant, cette solution soulève des questions liées à l’accès à la technologie et à la sécurité des données, des préoccupations qui doivent être prises en compte dans la mise en œuvre de cette réforme.
Ainsi, bien que la mesure de l’allocation touristique en Algérie puisse présenter des avantages pour les voyageurs, elle soulève également de nombreux défis logistiques et organisationnels. L’exemple donné par l’internaute, relayé massivement sur les réseaux sociaux, met en lumière l’ampleur du travail nécessaire pour éviter des désagréments lors de la gestion de cette nouvelle politique. Pour que cette initiative soit couronnée de succès, des solutions adaptées devront être mises en place, notamment en matière de gestion des flux de voyageurs et d’optimisation des processus administratifs.
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