Taux de change en Algérie – Après presque deux ans de confinement due à la crise sanitaire liée au coronavirus, qui a entraîné la fermeture des frontières et la suspension des vols, la compagnie algérienne Air Algérie a repris ses activités en juin dernier. Désormais, cette dernière cherche à étoffer ses effectifs. Pour cela, Air Algérie a relancé son recrutement.
Air Algérie qui a pratiquement atteint sa vitesse de croisière, compte grâce à cette reprise, renforcer ses effectifs en recrutant un certain nombre de techniciens. « On va recruter 50 mécaniciens pour notre département maintenance. Ils seront formés pendant 3 à 5 ans, avant de pouvoir effectuer des réparations sur des avions », a précisé la compagnie nationale à DNAlgérie. Le transporteur national compte donc préparer le terrain, notamment pour ses futures acquisitions, dans le cadre de sa politique d’expansion décidée par les autorités algériennes.
Il est à mentionner que, le nombre de techniciens que compte actuellement la filière maintenance d’Air Algérie serait insuffisant pour prendre en charge tous les appareils de la compagnie, sans compter les nouveaux avions qui seront ajoutés à la flotte prochainement. Selon un membre du syndicat de l’entreprise, cette filière était en déficit, et aucun recrutement dans ce secteur n’a été lancé par Air Algérie, depuis 2016. Toutefois, les responsables de la firme algérienne comptent bien s’en charger pour mener à bien l’opération de renforcement du pole maintenance, qui constitue une pièce incontournable dans l’échiquier de tout transporteur aérien.
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que l’une des premières missions confiées au nouveau PDG du transporteur algérien, Yacine Benslimane, était de renforcer la flotte du pavillon national par l’acquisition de nouveaux appareils. De plus, des instructions ont été données, par le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, pour la mobilisation des avions saisis dans le cadre des affaires de corruption traitées par les tribunaux algériens. C’est ce qui explique donc le besoin de main d’œuvre qualifiée chez le pavillon national.
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