L’Organisation des Nations unies vient d’enregistrer une nomination importante qui place un Algérien à un poste de haute responsabilité. M. Amar Bendjama, Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, a été élu vice-président du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), marquant une avancée significative pour la diplomatie algérienne dans les instances internationales. Cette élection illustre la reconnaissance de l’engagement d’un diplomate Algérien au sein de l’ONU, au service de causes liées au développement durable et à la justice sociale.
Le Conseil économique et social des Nations unies, plus connu sous l’acronyme ECOSOC, est l’un des organes centraux de l’ONU. Il est notamment chargé du suivi de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable, adopté en 2015 par l’ensemble des États membres. L’ECOSOC est également un espace où les problématiques économiques, sociales et environnementales sont débattues, analysées et suivies de recommandations à l’échelle mondiale. Dans ce cadre, la contribution d’un Algérien à la vice-présidence de cette institution de l’ONU représente non seulement un honneur pour son pays, mais aussi une occasion stratégique pour renforcer la voix du Sud dans les discussions globales.
L’élection de M. Bendjama comme vice-président de l’ECOSOC reflète la confiance accordée à la diplomatie algérienne, dont l’engagement sur la scène internationale en faveur de la solidarité, de la paix et du développement équitable est régulièrement salué. Le diplomate Algérien, qui représente son pays à l’ONU depuis plusieurs années, a démontré à travers ses fonctions une approche équilibrée, ouverte au dialogue multilatéral, et fermement ancrée dans les principes de la Charte des Nations unies.
Ce poste à l’ONU permettra au représentant Algérien d’influencer, aux côtés d’autres dirigeants internationaux, les orientations politiques majeures en matière de développement, et ce, dans un contexte mondial marqué par des crises multiples : changement climatique, inégalités croissantes, instabilité économique, et pressions migratoires. L’Algérien Amar Bendjama, en tant que vice-président d’un organe aussi stratégique de l’ONU, aura ainsi l’opportunité de défendre des approches inclusives et équitables qui prennent en compte les réalités spécifiques des pays en développement.
La nomination d’un Algérien à cette fonction met également en lumière l’implication active de l’Algérie au sein des instances onusiennes. En tant que pays africain, méditerranéen et arabe, l’Algérie occupe une place singulière dans les équilibres diplomatiques régionaux. Par la voix de son représentant, elle pourra désormais mieux faire entendre les attentes et les besoins des pays du Sud, en particulier ceux du continent africain, souvent confrontés à des défis structurels majeurs.
La présence d’un Algérien à la vice-présidence du Conseil économique et social de l’ONU renforce également le rôle moteur que l’Algérie cherche à jouer dans la promotion de solutions durables, solidaires et respectueuses de la souveraineté des peuples. Ce mandat permettra à l’Algérie d’amplifier ses efforts en matière de coopération Sud-Sud, un axe stratégique de sa politique étrangère, et d’accroître la visibilité des priorités africaines sur la scène internationale.
L’élection de M. Bendjama au sein de l’ONU s’inscrit dans une dynamique où plusieurs diplomates Algériens occupent ou ont occupé des postes-clés au sein d’organisations régionales et internationales. Elle confirme l’expertise, la compétence et la crédibilité des cadres algériens dans le domaine multilatéral. Pour l’ONU, ce choix est aussi un signal fort adressé aux États membres : celui de renforcer la diversité régionale au sein de ses structures, et d’impliquer davantage les pays émergents dans les processus de gouvernance globale.