Dans le cadre prestigieux de la Semaine africaine 2025 organisée au siège de l’UNESCO à Paris, l’Algérie s’est illustrée par une présence remarquée, à la fois riche de son patrimoine et tournée vers l’avenir. C’est dans cette effervescence culturelle et diplomatique que s’est distingué Iyasoony, de son vrai nom Iyas Begriche, jeune créateur de contenu et ingénieur de formation, connu pour son engagement sans faille en faveur de la culture algérienne. Loin des projecteurs habituels, mais avec une détermination remarquable, lui et son équipe ont représenté l’Algérie avec fierté et authenticité, dans un espace où se croisent les mémoires africaines et les revendications patrimoniales mondiales.
Iyasoony, déjà reconnu pour avoir réussi à imposer la catégorie « restaurant algérien » sur Google – une initiative inédite, qui a permis à des milliers de restaurateurs algériens à travers le monde de se positionner officiellement sur la carte numérique mondiale – continue sur sa lancée. Son action a marqué un tournant symbolique pour la visibilité de la gastronomie algérienne dans l’écosystème digital global. Aujourd’hui, c’est dans l’enceinte de l’UNESCO que l’activisme culturel de ce jeune Algérien, en partenariat avec l’association algérienne « Le Fennec et son Burnous », trouve un nouveau souffle.
Avec ses amis et les membres de l’association algérienne, sans aucune subvention ni soutien institutionnel direct, Iyasoony a pris part à l’événement avec une volonté sans faille de porter haut les couleurs de l’Algérie. Leur participation à la Semaine africaine de l’UNESCO a mis en lumière non seulement le patrimoine algérien mais également la vitalité de sa jeunesse engagée. Dans un contexte où de nombreuses délégations bénéficient de moyens logistiques et financiers conséquents, la présence d’une équipe algérienne auto-financée à l’UNESCO résonne comme un acte de foi culturelle, une forme de diplomatie citoyenne à part entière.
L’Algérie, à l’UNESCO, a ainsi pu compter sur cette représentation spontanée et sincère pour magnifier ses traditions à travers des performances artistiques, des tenues patrimoniales, mais aussi une approche moderne et connectée de la valorisation identitaire. Iyasoony, dans son discours improvisé, a appelé à s’investir davantage dans ce type d’événements en y consacrant un budget. Ceci permettrait de faire « beaucoup mieux », selon lui. « On avait beaucoup d’idées, mais par manque de moyens, on a du y renoncer », signale-t-il.
Dans les couloirs de l’UNESCO, où la diversité culturelle se décline à l’infini, l’Algérie s’est distinguée par une exposition élégante et profonde de son héritage. Les pièces vestimentaires traditionnelles exposées, de la gandoura aux caftans brodés, en passant par la robe kabyle éclatante de motifs et de couleurs, témoignaient de la richesse de son artisanat. À cela s’ajoutaient des bijoux traditionnels, exposés comme des objets d’art et de transmission, qui ont captivé l’attention des visiteurs et permis à l’Algérie de raconter son histoire par le détail, par la matière, par la main.
L’UNESCO, lieu symbolique de la sauvegarde des patrimoines immatériels et des cultures en dialogue, a été l’écrin idéal pour que la délégation algérienne exprime sa vision d’un avenir ancré dans les racines. La voix portée par Iyasoony et ses amis à travers cette participation va au-delà de l’événement lui-même : elle exprime une génération connectée, active, consciente des enjeux culturels globaux, mais également prête à faire bouger les lignes depuis l’intérieur. À l’UNESCO, l’Algérie ne s’est pas contentée d’être présente : elle a été incarnée par ceux qui croient que la culture est une force motrice de progrès.
@iyasoony Buzz à l’UNESCO : les tenues algériennes font le show! #algerie #dz
Cette édition de la Semaine africaine à l’UNESCO, placée sous le signe de la solidarité pour la restitution du patrimoine africain, a permis à l’Algérie de rappeler qu’elle n’est pas uniquement dépositaire d’un passé glorieux, mais actrice d’un présent engagé. Grâce à Iyasoony, à ses actions concrètes, et à une mobilisation sincère, le drapeau algérien a flotté parmi ceux d’une Afrique debout, unie et visionnaire. Et si l’avenir des politiques culturelles devait se dessiner à Paris, dans ce haut lieu des Nations Unies, nul doute que des voix comme la sienne auront leur place dans le récit à écrire.