À Paris, les Algériens qui empruntent régulièrement le métro pour leurs déplacements quotidiens pourraient être confrontés à une situation aussi invraisemblable que coûteuse. Une simple plante peut désormais coûter cher, comme l’illustre la mésaventure de Salomé, une jeune journaliste parisienne de 24 ans. Ce fait divers, rapporté par Le Parisien, a de quoi faire sourire… ou grincer des dents. Pourtant, il est bien réel, et les Algériens qui, nombreux à Paris, prennent le métro au quotidien, doivent en être avertis : une simple erreur d’appréciation pourrait se transformer en une amende salée de 150 euros.
L’incident s’est produit en fin de journée, vers 17h. Salomé venait de participer à une grande vente de plantes avec une amie. Heureuse de ses achats, elle s’apprêtait à prendre le métro, comme des milliers d’Algériens vivant à Paris le font chaque jour. Alors qu’elle s’apprêtait à passer le contrôle avec son passe Navigo en main et sa plante posée au sol, elle ne s’attendait absolument pas à ce que la RATP lui reproche quoi que ce soit. Et pourtant, après un contrôle prolongé, une phrase tombe, sèche : « Oui, votre plante est trop grande. Vous devez payer une amende. » Salomé, déconcertée, imagine devoir s’acquitter d’une somme modérée. Mais c’est finalement 150 euros qui s’affichent sur le terminal. Cette situation absurde pourrait concerner de nombreux usagers, y compris les Algériens de Paris, qui, comme tout le monde, peuvent transporter des objets encombrants sans penser un seul instant qu’ils risquent une amende.
Le motif retenu par la RATP ? « Objet dangereux ou incommodant dans une voiture ». Pourtant, Salomé et son amie n’étaient même pas encore montées dans le métro. Ce détail soulève des questions : si l’amende peut être appliquée avant même d’entrer dans une rame, alors les Algériens, et tout autre usager de Paris, devront probablement redoubler de vigilance avant d’embarquer avec un sac volumineux, un carton ou… une plante. Cette situation, qualifiée de « lunaire » par l’intéréssée, montre l’absurdité que peuvent atteindre certains règlements lorsqu’ils sont appliqués de manière rigide.
Salomé, encore abasourdie par cette pénalité disproportionnée, regrette non pas la règle elle-même mais son application sans discernement. Elle confie avoir vu de nombreux voyageurs dans le métro, y compris à Paris, transporter des objets bien plus encombrants que sa plante. Une machine à laver, un vélo, voire même un matelas, selon ses dires. Ce flou dans l’interprétation du règlement laisse penser que n’importe quel objet pourrait être sanctionné s’il est jugé « incommodant », au bon vouloir du contrôleur. Cela place les Algériens de Paris dans une situation d’autant plus délicate, eux qui utilisent massivement les transports publics et qui pourraient facilement tomber dans ce piège réglementaire.
Ce genre d’amende, qui atteint 150 euros, représente une somme conséquente, surtout pour les étudiants, les familles nombreuses ou les travailleurs modestes, parmi lesquels on compte de nombreux Algériens installés à Paris. En l’absence de règles claires sur la taille maximale des objets transportables, chaque trajet dans le métro devient potentiellement risqué. Salomé envisage de déposer une réclamation, mais sans grand espoir de succès. Elle redoute que sa démarche ne soit qu’un effort vain face à une administration inflexible.
L’affaire fait désormais du bruit sur les réseaux sociaux, où de nombreux usagers du métro parisien, dont de nombreux Algériens de Paris, dénoncent une situation ubuesque. Certains rappellent que le métro est censé être un moyen de transport populaire, accessible et tolérant vis-à-vis des petits tracas du quotidien. Mais l’expérience vécue par Salomé prouve le contraire : à Paris, dans le métro, même une plante peut coûter 150 euros. Les Algériens, usagers réguliers du métro à Paris, doivent désormais y réfléchir à deux fois avant de transporter un simple achat ou un objet un peu trop visible, de peur de tomber à leur tour sous le coup de cette amende inattendue. Les faits sont là, clairs, documentés, et appellent à la prudence, en attendant une clarification, voire une révision, de ce genre de règlement flou et potentiellement abusif.