À Paris, une affaire judiciaire suscite une vive attention depuis la mise en examen d’un Algérien suspecté d’avoir profité de la vulnérabilité d’une retraitée de 92 ans. Selon les premières investigations, cet Algérien résidant illégalement en France, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), aurait noué une relation de confiance avec cette retraitée vivant seule dans le XVe arrondissement de Paris. La justice le soupçonne d’avoir peu à peu manipulé la nonagénaire afin de lui soutirer des sommes d’argent conséquentes tout en s’installant durablement dans son domicile, sans statut régulier ni lien de parenté.
Le mis en cause, un Algérien nommé Abdelkrim, a été incarcéré après sa mise en examen pour abus de confiance commis sur une personne vulnérable, selon Le Parisien. L’homme est accusé d’avoir profité de la solitude et de la perte progressive de mémoire de cette retraitée de 92 ans, pour la convaincre de lui remettre de l’argent sous divers prétextes. À Paris, cette affaire met en lumière les risques auxquels sont exposées certaines personnes âgées isolées, notamment lorsque leur situation attire des individus au profil judiciaire chargé.
Abdelkrim, arrivé en France en 1990, serait connu sous plusieurs identités. Il affirme être père de famille et exercer la profession d’agent immobilier, mais son passé judiciaire indique un autre visage. Déjà condamné à cinq reprises pour vol, il a également écopé d’une peine pour vol sur personne vulnérable, renforçant les soupçons dans le dossier en cours. À Paris, les enquêteurs ont découvert que cet Algérien aurait réussi à s’introduire dans le quotidien de la retraitée de 92 ans au point d’être logé chez elle, ce qu’il justifie par le fait qu’il s’occupait d’elle depuis leur rencontre.
Les faits qui lui sont reprochés sont étayés par plusieurs éléments matériels. La retraitée aurait remis à Abdelkrim 650 euros pour régler les services d’un avocat, ainsi que 350 euros pour l’achat d’un ordinateur portable qui n’a jamais été retrouvé. Sur le compte bancaire de la victime, les enquêteurs ont identifié des achats de cartes-cadeaux d’une valeur de 2 000 euros ainsi que le paiement d’un hébergement sur la plateforme Airbnb, dans le 16e arrondissement de Paris, où le suspect aurait séjourné.
L’alerte a été donnée le 12 mars par le médecin traitant de la retraitée, après que cette dernière lui a confié qu’un homme inconnu résidait chez elle. Les policiers se sont immédiatement rendus sur place, où ils ont surpris Abdelkrim sortant de la chambre d’amis, en train de se rhabiller. Dans la pièce qu’il occupait, ils ont retrouvé des médailles appartenant au mari défunt de la retraitée, éléments renforçant l’hypothèse d’un abus de confiance caractérisé. À Paris, les autorités évoquent un cas typique de manipulation ciblée à l’encontre d’une personne affaiblie.
Le médecin traitant a par ailleurs indiqué que la retraitée avait probablement déjà été victime d’autres escroqueries par le passé, en raison de son isolement et de sa fragilité psychologique. Son fils, entendu par le juge, a confirmé que sa mère perdait la mémoire par moments et avait envisagé de la placer dans une structure adaptée. Il affirme également avoir rencontré Abdelkrim dans l’appartement, ce dernier étant présenté comme un ami par la retraitée. À Paris, cette situation a conduit les autorités à s’interroger sur la vulnérabilité croissante des retraités face à certains individus, notamment lorsque ceux-ci sont en situation irrégulière et sans ressources claires.
L’affaire, désormais entre les mains de la justice, devrait permettre d’évaluer l’ampleur réelle du préjudice subi par la victime et de déterminer si d’autres faits similaires peuvent être imputés au mis en cause. En attendant, cet Algérien reste incarcéré, tandis que l’enquête se poursuit pour clarifier les circonstances exactes de son intrusion dans la vie de cette retraitée de 92 ans à Paris. Le dossier, à la fois complexe et sensible, illustre une fois encore l’importance d’une vigilance renforcée autour des personnes âgées vivant seules dans les grandes villes comme Paris, où des profils tels que celui de cet Algérien peuvent profiter d’un climat de confiance pour commettre des abus difficiles à détecter.