Immigration – Algérie visas et voyages – Le secteur du tourisme en Algérie est confronté à un sérieux défi, c’est le sujet brûlant soulevé par un aventurier intrépide, qui a récemment fait part de son indignation dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux. Surnommé « Duks », ce passionné de la nature et de l’aventure s’est exprimé avec force et conviction au sujet d’une expérience qui l’a secoué.
L’aventure a commencé pour Duks à la plage Cap Ivi à Mostaganem, réputée pour être l’une des dix meilleures plages d’Algérie. Toutefois, ce qui était censé être une journée de détente en famille s’est rapidement transformé en une révélation choquante. « Mauvaise nouvelle pour les passionnés de la nature et de l’aventure : la plage Cap Ivi à Mostaganem, l’une des dix meilleures plages d’Algérie, a été privatisée. Pour y rester à présent, il faudrait débourser 3500 dinars », a-t-il annoncé sans détour.
Duks a partagé sa propre expérience, racontant comment, lors de sa visite en fin septembre, la plage était déserte et que des personnes enlevaient les équipements tels que les chaises et les parasols. Cependant, leur tentative de profiter de la tranquillité d’une plage publique a été brusquement interrompue par un agent de sécurité qui a demandé la somme exorbitante de 3500 dinars pour leur permettre de rester. La réaction de l’aventurier a été celle de la stupéfaction, pensant initialement qu’il s’agissait d’une plaisanterie. « Tu pourrais mettre 3500 dinars pour ça ? Sachant que la plage est vide », a-t-il rétorqué, avant de prendre la décision de quitter les lieux en famille et de se diriger vers la partie gratuite de la plage.
La réaction de Duks ne s’arrête pas là. Il a exprimé son profond mécontentement envers la situation du tourisme en Algérie. « Il n’y a pas de tourisme en Algérie, il faut accepter cela. Nous en sommes très loin. Ce n’est pas de cette manière que nous encourageons les gens à redécouvrir des endroits de cette nature. C’est une honte », s’est-il indigné. Son discours est chargé d’une frustration palpable, alimentée par la perception que des plages magnifiques et potentiellement attrayantes pour les visiteurs sont désormais privatisées, rendant l’accès difficile pour de nombreux citoyens.
Au-delà de son propre ressenti, Duks a lancé un appel vibrant aux autorités pour préserver les plages algériennes en tant domaines publics. Cette revendication soulève un problème de plus grande envergure concernant la gestion des espaces naturels et des ressources touristiques en Algérie. La privatisation de plages publiques est perçue comme un obstacle majeur pour le développement du tourisme en Algérie, un secteur qui peine à décoller malgré le potentiel touristique considérable que le pays détient.
Les commentaires de Duks ont suscité une réaction passionnée en ligne, générant un débat autour de la situation du tourisme en Algérie. Certains internautes ont partagé des expériences similaires, dénonçant la privatisation de certaines plages et la frustration que cela engendre. D’autres ont appelé à une réforme du secteur du tourisme, exhortant les autorités à rendre les destinations touristiques plus accessibles et attractives pour les voyageurs nationaux et internationaux.
@dukstv89_tourismdz عاجل 🚨 لي مزال ما زارش شاطئ كاب إيفي غير ياكتيفي …قبل ما ينقرض 🇩🇿😔💔
Le cri du cœur de Duks reflète une réalité complexe. L’Algérie possède un immense potentiel touristique avec ses plages, ses paysages désertiques, ses oasis, ses sites historiques et sa richesse culturelle. Cependant, le secteur du tourisme est freiné par une série de défis, dont la bureaucratie, l’absence d’infrastructures appropriées et la perception internationale de l’Algérie. La privatisation de plages publiques est une facette de ces problèmes plus vastes qui entravent le développement du secteur.
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