Immigration – Algérie Visas et Voyages – Le ministre des Transports, Abdallah Moundji, a procédé, le 18 juin dernier, à l’installation de Yacine Benslimane en qualité de nouveau président-directeur général (PDG) de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. Le nouveau PDG du pavillon national a été nommé en remplacement d’Amine Debaghine Mesraoua qui assurait l’intérim depuis le 11 janvier 2021, après le limogeage de l’ancien PDG Bakhouche Allache. Vu l’état actuel du secteur de l’aviation, aimeriez-vous être le PDG d’Air Algérie ? C’est la question que s’est posée le média spécialisé britannique SimplyFly. Celle-ci donne bien évidemment à réfléchir !
« Aimeriez-vous être le PDG d’Air Algérie, ou de n’importe quelle autre compagnie aérienne, compte tenu de ce qui se passe dans le domaine de l’aviation aujourd’hui ? ». C’est une question posée le jeudi 28 juillet par le média spécialisé Simple Flying, qui faut l’avouer, donne lieu à réflexion.
Tout d’abord, le cas d’Air Algérie est assez spécifique. Déjà, parce que l’état est l’actionnaire principal de la firme. De plus, la compagnie aérienne représente un atout stratégique pour les autorités, et l’arrivée de Yacine Benslimane a la tête d’Air Algérie montre une nouvelle approche des décideurs algériens, qui veulent donner un nouveau souffle à Air Algérie, en plaçant un PDG n’ayant pas fait ses classes chez le transporteur algérien.
La crise sanitaire complique la tâche pour le PDG d’Air Algérie
La crise sanitaire a failli ruiner le transporteur aérien algérien, et ce, en raison des mesures prises par les autorités sanitaires algériennes et étrangères et la suspension des vols. En effet, des milliers de billets étaient en instance de remboursement, des pertes colossales ont été enregistrées, à cause du fait que les avions soient restés cloués au sol, pendant plusieurs mois. Cependant, après avoir effleuré le drame, Air Algérie a su reprendre son activité. Même si elle n’est pas encore à son rythme d’avant la pandémie, un tout proche retour à la stabilité a récemment été annoncé par le porte-parole de la firme algérienne.
Outre cela, une série de restructurations est entrain de se mettre en place, pour améliorer les services proposés et satisfaire les clients algériens qui sont ultra exigeants et qui n’hésitent en aucun cas à exprimer leur mécontentement, notamment sur les réseaux sociaux. Tous ces paramètres font que, le fait d’être le premier responsable de la compagnie algérienne n’est guère une tache aisée.
Pour rappel, le chargé de la communication du transporteur aérien algérien, Amine Andaloussi a révélé lors d’un tout récent passage sur Echourouk TV que la compagnie nationale a enregistré environ 300 millions de pertes. La fermeture des frontières causée par la pandémie de COVID-19 en est la cause. « La situation financière d’Air Algérie retrouve peu à peu sa stabilité même si on ne peut pas encore parler de bénéfice. », a affirmé Andaloussi.
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