Passeport algérien : Amel Bent exprime sa fierté

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Amel Bent a confirmé publiquement qu’elle détient désormais un passeport algérien. C’est dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, tournée depuis le consulat d’Algérie à Nanterre, que l’artiste a choisi de partager cette information personnelle, marquante pour elle et pour de nombreux membres de la diaspora. Visiblement émue, Amel Bent, connue pour ses engagements et son attachement à ses racines, a déclaré être « Algérienne officiellement depuis quelques mois », précisant que cette nationalité ne faisait que renforcer un lien déjà très ancré dans son identité.

Elle insiste dans sa déclaration sur le fait que ce n’est pas uniquement ce passeport algérien, aussi symbolique soit-il, qui définit son attachement à l’Algérie. Dans sa vidéo, elle affirme : « Je n’avais pas la nationalité algérienne, mais je suis Algérienne officiellement depuis quelques mois, et j’en suis extrêmement fière, même si ce ne sont pas les papiers qui font l’amour, ni la fierté ». Ces mots traduisent une émotion authentique, celle d’une femme fière de ses racines, de son histoire familiale et de ce qu’elle représente aujourd’hui, à la croisée de deux cultures.

Le passeport algérien d’Amel Bent n’est donc pas un simple document administratif. Pour elle, c’est une reconnaissance officielle d’un héritage qu’elle a toujours revendiqué avec force. Elle l’a répété clairement : elle est « fière d’avoir ses papiers », et remercie « monsieur le Consul » pour l’avoir accompagnée dans cette démarche. Le fait qu’Amel Bent possède désormais un passeport algérien lui permet, selon ses mots, de se sentir encore plus chez elle lorsqu’elle se rend en Algérie, un pays où elle a toujours ressenti une appartenance naturelle, même sans avoir eu, jusqu’à récemment, la nationalité algérienne.

Dans cette même vidéo, Amel Bent exprime ce sentiment d’appartenance à deux pays, et parle d’un équilibre identitaire qu’elle assume pleinement. Elle se dit « fière d’avoir deux maisons », faisant référence à la France et à l’Algérie, et évoque la liberté qu’elle ressent désormais grâce à ce passeport algérien. Pour l’artiste, il ne s’agit pas d’un acte politique, mais d’un chemin personnel vers une forme de complétude culturelle et affective. Ce passeport algérien représente aussi, pour elle, une manière de rendre hommage à sa famille et à son histoire.

Loin de tout discours polémique, Amel Bent a su trouver les mots justes pour faire de ce moment un message fort, à la fois intime et universel. La démarche d’obtenir un passeport algérien n’a pas été une formalité anodine : c’est un acte réfléchi, motivé par le désir de reconnaissance, d’ancrage, et d’équilibre entre deux appartenances pleinement assumées. Elle ne l’a pas obtenu le jour même où elle a tourné la vidéo, comme certains pourraient le croire. Elle précise bien que cela remonte à « quelques mois », mais le fait de le révéler publiquement dans ce lieu officiel lui a donné une portée symbolique particulière.

Désormais, Amel Bent peut voyager avec son passeport algérien, se rendre dans le pays de ses origines sans être considérée comme étrangère, et, surtout, transmettre à ses enfants cette part d’identité algérienne qu’elle chérit. En partageant cette nouvelle avec son public, elle rappelle que l’identité ne se limite pas à des documents, mais que parfois, ces documents — comme un passeport algérien — viennent compléter une histoire personnelle profonde. Une histoire qui unit la musique, la mémoire familiale, et l’attachement viscéral à deux pays qui ont fait d’elle ce qu’elle est.