Le débat autour du renouvellement du passeport algérien s’invite une nouvelle fois au cœur des discussions de la diaspora. Dans plusieurs pays, de nombreux citoyens doivent parcourir de très longues distances pour accomplir les démarches liées au renouvellement du passeport algérien. Certains effectuent des centaines de kilomètres pour se rendre dans un consulat, une réalité qui, selon beaucoup, pourrait être évitée si le processus de renouvellement du passeport algérien devenait entièrement dématérialisé.
C’est dans ce contexte que le député de l’émigration, Farès Rahmani, a pris la parole lors d’un direct Facebook diffusé le dimanche 12 octobre. Après avoir rencontré plusieurs membres de la communauté algérienne installés en Espagne, il a tenu à rappeler l’importance d’une réforme urgente du système actuel. Pour lui, le renouvellement du passeport algérien ne devrait plus être synonyme de déplacement ni de contraintes administratives. « La majorité des Algériens de l’étranger possède déjà un passeport biométrique et leurs empreintes sont enregistrées. Pourquoi les forcer à se déplacer une nouvelle fois au consulat pour répéter la même procédure ? », s’est-il interrogé avec insistance.
Selon Farès Rahmani, la solution est simple : il suffit de permettre à chaque citoyen d’effectuer le renouvellement du passeport algérien directement en ligne, depuis son domicile. L’idée de ce renouvellement numérique du passeport algérien n’est pas nouvelle, mais elle peine à être mise en œuvre. Le parlementaire affirme avoir déjà transmis une proposition officielle au ministère de l’Intérieur et espère qu’elle sera adoptée rapidement. « Cela va faciliter la vie des membres de la diaspora et satisfaire des milliers de familles à travers le monde », a-t-il déclaré.
L’élu estime que ce projet représente bien plus qu’une simple modernisation : il s’agit d’une véritable nécessité pour les Algériens vivant loin de leurs consulats. Selon lui, le renouvellement du passeport algérien à distance permettrait de désengorger les services consulaires, tout en réduisant les coûts et les délais d’attente. « J’espère que les autorités en Algérie vont accélérer ce processus. Il est temps que nos concitoyens puissent profiter d’une procédure simple, rapide et totalement numérique », a-t-il ajouté.
Cependant, malgré un accord de principe déjà obtenu du gouvernement, le projet semble s’enliser dans les lenteurs administratives. Farès Rahmani déplore ce retard et assure avoir reçu une lettre confirmant que la proposition avait été étudiée et validée sur le plan technique. Pourtant, le renouvellement du passeport algérien par voie électronique n’a toujours pas été mis en place. « L’État a les moyens de le faire. Ce qu’il faut maintenant, c’est de la volonté et de la réactivité », a-t-il souligné.
Le député explique également comment cette nouvelle procédure pourrait fonctionner. Le demandeur n’aurait qu’à renseigner le numéro de son ancien passeport algérien, à téléverser une photo récente, et à valider sa demande via une plateforme sécurisée. Un logiciel comparerait automatiquement l’ancienne photo biométrique avec la nouvelle afin de vérifier l’identité du citoyen. Si la correspondance est jugée conforme, le renouvellement du passeport algérien serait immédiatement validé. En revanche, si la différence entre les deux clichés est trop importante, le demandeur serait alors invité à se rendre au consulat pour une vérification manuelle.
Un tel dispositif ne serait pas une première dans le monde. Plusieurs pays européens et asiatiques ont déjà adopté un système de renouvellement de passeport en ligne basé sur la reconnaissance faciale et la validation électronique des empreintes existantes. Cette méthode, à la fois rapide et sécurisée, permet de réduire considérablement les délais et d’offrir aux citoyens un confort administratif inédit.
Pour les Algériens établis à l’étranger, une telle réforme serait vécue comme un véritable soulagement. Le renouvellement du passeport algérien est souvent une source de stress, en particulier pour ceux qui vivent dans des régions isolées, loin des grandes villes où se trouvent les consulats. L’idée d’un renouvellement sans déplacement représente donc un progrès symbolique et concret, qui rapprocherait la diaspora de son administration d’origine.
Farès Rahmani conclut en affirmant que ce projet n’a rien d’utopique et qu’il pourrait être mis en place en quelques mois seulement si la décision politique est prise. Le renouvellement du passeport algérien sans se déplacer deviendrait alors une réalité, marquant une avancée majeure dans la modernisation des services administratifs et un geste fort envers les millions d’Algériens établis à l’étranger.