Un voyageur algérien a récemment raconté sur les réseaux sociaux une mésaventure qui aurait pu gâcher son voyage vers Bali. Alors qu’il faisait une escale en Malaisie, il s’est retrouvé bloqué par les agents de l’aéroport en raison de son passeport algérien. Ce dernier, pourtant conforme aux standards internationaux et rédigé en trois langues – arabe, anglais et français –, a semé le doute parmi les autorités locales, entraînant une situation frustrante et inattendue.
Dans sa vidéo devenue virale, il relate l’incident en détail : « Tout le monde avait pu embarquer sans problème et moi et mon ami algérien, on nous a mis sur le côté. Le passeport algérien qu’on détient les a intrigués. » Selon lui, ce qui a réellement posé problème, c’est la langue utilisée sur le passeport : « En effet, à cause du passeport algérien, et plus précisément de la langue employée, à savoir le français, on a failli ne pas me laisser entrer en Malaisie et poursuivre mon voyage vers Bali. » Il précise que les agents malaisiens semblaient perplexes face aux inscriptions en français, bien qu’une traduction en anglais et en arabe soit également présente : « Ils n’ont pas compris le français, sachant que le passeport algérien est écrit en trois langues : arabe, anglais, français. Ce sont des traductions de chaque terme employé. »
Cet incident a entraîné un retard considérable, les agents prenant le temps d’examiner minutieusement son passeport et de le comparer à d’autres documents. Malgré ses explications, la situation s’est enlisée, et il a fallu l’intervention d’un supérieur pour débloquer la situation. Finalement, après plusieurs vérifications, le voyageur a pu récupérer son passeport et poursuivre son trajet, mais non sans une certaine frustration.
Comme si cette situation ne suffisait pas, une autre déconvenue l’attendait au moment de l’embarquement. « Outre cela, j’ai vécu une autre mésaventure. Ils m’ont dit que j’avais dépassé le poids autorisé de 3 kg et que je devais donc payer 50 euros. » Cette annonce a immédiatement éveillé ses soupçons, et il a décidé de vérifier par lui-même la véracité de cette affirmation. « J’ai directement sorti un petit pèse-bagages portable avec lequel j’ai pesé mon bagage et j’ai pu voir que le poids était bon. » Devant cette preuve incontestable, les agents ont finalement abandonné leur demande de paiement et l’ont laissé passer : « Je les ai mis devant le fait accompli, ils m’ont finalement laissé passer sans payer les 50 euros. »
L’histoire de ce voyageur a suscité de nombreuses réactions en ligne, beaucoup d’internautes partageant des expériences similaires. Plusieurs Algériens ayant voyagé en Asie ou en Amérique latine ont rapporté des difficultés liées à la reconnaissance du passeport algérien, notamment en raison de la langue française, moins couramment comprise dans ces régions. Certains ont suggéré que les autorités algériennes devraient envisager de mettre davantage l’accent sur l’anglais dans les documents officiels afin d’éviter ce type de confusion à l’étranger.
D’autres internautes ont également relevé un autre point important : la vigilance face aux frais supplémentaires imposés aux voyageurs. Le cas du poids des bagages gonflé artificiellement pour extorquer de l’argent est une pratique qui semble courante dans certains aéroports. Le témoignage du voyageur a rappelé l’importance de toujours vérifier son propre bagage avec un pèse-bagages portable avant de se présenter à l’enregistrement.
Malgré ces mésaventures, le voyageur a finalement atteint Bali sans encombre et a pu profiter de son séjour. Son histoire met en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les Algériens lors de leurs déplacements à l’étranger et l’importance de rester vigilant face aux imprévus administratifs et aux pratiques abusives dans certains aéroports.
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