Passeport algérien : une Algérienne de France met en garde contre une nouvelle mesure

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Une situation inhabituelle vécue par une ressortissante algérienne installée en France suscite depuis quelques jours de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. L’affaire concerne une nouvelle pratique signalée dans un consulat d’Algérie en France, touchant directement le passeport algérien et les conditions de son renouvellement. Le témoignage de cette femme, partagé sur plusieurs groupes communautaires, met en garde les citoyens contre une mesure qu’elle qualifie d’inattendue et injustifiée.

Selon son récit, l’histoire commence lorsqu’elle se rend au consulat afin de renouveler son passeport algérien arrivé à expiration. Mais ce qui semblait être une simple démarche administrative a rapidement tourné à la surprise. « Faites attention à votre passeport algérien. Même périmé, on vous exige 100 euros d’amende s’il est endommagé. Ça m’est arrivé à moi-même », raconte-t-elle. L’Algérienne explique que l’agent consulaire lui aurait indiqué qu’il s’agissait d’une nouvelle note interne applicable à tous les demandeurs dont le document présente des signes de détérioration.

Elle précise que son passeport algérien n’était pas gravement abîmé : seules quelques pages semblaient légèrement gondolées, probablement à cause de l’humidité ou d’un incident domestique. Pourtant, l’agent lui aurait immédiatement appliqué la sanction en exigeant le paiement d’une amende de 100 euros, en plus des 60 euros habituels de frais de renouvellement. « Mon passeport avait juste quelques pages gondolées, et on m’a exigé 100 euros plus les 60 euros de frais. J’ai refusé de payer », confie-t-elle, visiblement indignée.

De retour chez elle, la citoyenne a décidé de ne pas se laisser décourager. Dans son témoignage devenu viral, elle explique avoir eu recours à une « technique ancestrale » pour redonner à son document son apparence d’origine. « J’ai pris un fer à repasser, j’ai passé un léger coup de chaleur sur les pages gondolées, et il est redevenu comme neuf », raconte-t-elle, mi-amusée, mi-soulagée. Cette solution artisanale lui aurait permis d’éviter le paiement de l’amende et de présenter un document conforme lors d’une nouvelle visite.

Le cas de cette femme met en lumière une question plus large concernant les procédures de délivrance du passeport algérien dans les consulats à l’étranger. Plusieurs internautes affirment avoir déjà rencontré des difficultés similaires, notamment des frais supplémentaires ou des remarques liées à l’état du document. Cependant, aucune communication officielle du ministère des Affaires étrangères ou des autorités consulaires n’a confirmé l’existence d’une telle note imposant une pénalité financière pour les passeports jugés « endommagés ».

En France, où réside une importante communauté algérienne, les démarches liées au passeport algérien sont souvent perçues comme longues et contraignantes. Les délais, la prise de rendez-vous et les exigences administratives varient d’un consulat à l’autre. L’apparition d’une mesure non publiée officiellement, comme celle rapportée par cette citoyenne, suscite donc de nombreuses interrogations. Certains y voient une simple incompréhension entre l’usager et le personnel consulaire, d’autres redoutent une pratique qui pourrait se généraliser.

Le témoignage de l’Algérienne a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux, entre humour et indignation. Plusieurs internautes ont partagé leurs propres astuces pour entretenir leur passeport, tandis que d’autres ont ironisé sur l’idée de « repasser » leurs documents avant chaque rendez-vous consulaire. D’autres, plus inquiets, ont réclamé une clarification officielle de la part des autorités diplomatiques pour éviter toute confusion future.

Ce récit, aussi surprenant qu’il puisse paraître, souligne l’importance de traiter avec précaution son passeport algérien, même lorsqu’il est périmé. En attendant une éventuelle confirmation officielle de cette « nouvelle note », le conseil de cette citoyenne reste clair : protéger son document, éviter toute détérioration et surtout, ne pas se précipiter à payer sans vérifier la légitimité de la demande. Dans un contexte où chaque démarche administrative compte, le passeport algérien demeure plus qu’un simple document : un symbole d’identité, parfois au cœur de situations aussi insolites qu’inattendues.