La décision de l’Algérie de soutenir le plan Trump pour Gaza a suscité de vives critiques au sein de certains cercles nationaux. Face à ces réactions, l’Agence Presse Service (APS) a publié une réponse claire et ferme, rappelant que la souveraineté nationale et l’intérêt public restent les seuls guides de la politique extérieure algérienne. Dans son communiqué, l’agence souligne que « l’État national fort ne permettra jamais que sa décision souveraine soit transformée en outil de marchandages politiques ou partisans ».
L’APS insiste sur le fait que l’État algérien dispose d’une pleine autonomie dans l’élaboration de sa politique extérieure. « L’État national a pleinement recouvré ses forces et demeure souverain dans l’ensemble de ses décisions, guidé exclusivement par l’intérêt national et public », précise le communiqué. Selon l’agence, cette autonomie n’est pas un simple principe théorique, mais un cadre concret garanti par la Constitution, qui fait du président de la République « l’unique et seul artisan de la décision politique extérieure, au nom de la Nation algérienne ».
Le communiqué rappelle également le rôle fondamental de l’appareil diplomatique, chargé « d’exécuter rigoureusement cette politique ». Toute critique interne qui s’attaque aux choix diplomatiques du pays est ainsi perçue comme une méconnaissance des mécanismes de l’action internationale. Selon l’APS, « nul ne saurait s’élever au-dessus de la Constitution et nulle source ne peut définir notre politique étrangère en dehors de sa source constitutionnelle ». La politique étrangère n’est pas un champ ouvert aux calculs partisans, mais un espace réservé à la défense des intérêts nationaux et à la constance dans les engagements internationaux.
L’APS met également en perspective la force de l’État algérien, forgée par son histoire récente. Les tragédies des années 1990 sont évoquées comme un moment clé : « Les tragédies des années 1990 font partie définitivement du passé, après que le peuple algérien, digne, a payé un lourd tribut face aux complots qui avaient vainement ciblé l’Etat national dans ses fondements ». Cette mémoire historique est présentée comme un gage de résilience face à toute tentative d’instrumentalisation de la politique étrangère.
Concernant la situation à Gaza, l’agence rappelle l’engagement constant de l’Algérie envers la cause palestinienne. La position du pays reste cohérente et indépendante malgré les critiques : « Nous sommes, sans aucun doute, face à une tentative exécrable d’instrumentaliser la politique extérieure du pays au service de calculs politiciens étriqués. » L’APS dénonce ainsi des attaques jugées opportunistes, visant à détourner l’opinion publique et à exploiter un sujet de première importance pour l’État algérien à des fins partisanes.
Le message est clair : les décisions diplomatiques de l’Algérie ne sont pas négociables et ne peuvent être soumises à des agendas internes. « Les parties derrière de telles sorties doivent comprendre pleinement que les agendas politiques et partisans n’ont aucune place dans la politique extérieure », précise le communiqué. L’État, fort de son expérience et de son autonomie, conserve la maîtrise complète de ses choix, qu’il s’agisse de relations bilatérales, de votes au Conseil de sécurité ou de mesures humanitaires et sécuritaires à Gaza.
Ainsi, la réponse de l’APS va bien au-delà d’un simple communiqué de défense. Elle réaffirme la légitimité de la souveraineté nationale et rappelle que la politique extérieure de l’Algérie est guidée par l’intérêt général et non par les calculs d’aucun acteur politique interne. La Nation, forte de son histoire et de ses institutions, reste pleinement maîtresse de ses décisions, et aucune pression ne saurait modifier cette réalité. Dans ce cadre, la défense du peuple palestinien et le maintien de l’indépendance stratégique de l’Algérie demeurent des priorités intangibles et assumées.