Immigration – Algérie visas et voyages – Un incident récent en Algérie a provoqué la colère de l’influenceuse culinaire Ines Nayli. Sur Instagram, elle a poussé un cri de rage après avoir visionné une vidéo montrant l’agression d’une jeune femme à Said Hamdine, Alger, en plein jour.
Ines Nayli, connue pour sa passion pour la cuisine et son amour pour l’Algérie, a exprimé son indignation face à cet acte de violence choquant. Dans un monde où les réseaux sociaux sont devenus des plateformes pour partager des moments heureux et inspirants, cette agression brutale a été un rappel brutal des réalités auxquelles de nombreuses personnes sont confrontées au quotidien.
« Maintenant, c’est quoi le problème ? », s’est insurgée Ines Nayli dans sa vidéo postée sur Instagram. « Vous n’allez pas quand même me dire que c’est un problème de timing. Quand je parle de ce que je subis, on me dit toujours que cela se produit en soirée et que c’est la raison pour laquelle je vis des mésaventures. Et là, vous avez quoi à dire ? C’est du n’importe quoi ! La jeune fille, qui est certainement traumatisée à cause de ça, a été victime d’une agression en plein jour. »
La réaction d’Ines Nayli reflète la frustration et l’exaspération qui grandissent parmi de nombreuses Algériennes face à l’insécurité croissante dans certaines régions du pays. L’incident à Said Hamdine est malheureusement loin d’être isolé, et de plus en plus de gens, notamment les femmes, expriment leur inquiétude quant à la sécurité dans leur vie quotidienne.
@dnalgerie
Femmes, Algérie, Ines Nayli : la situation ne semble pas meilleure en France
Par ailleurs, il est important de noter que le problème de harcèlement envers les femmes connaît également une recrudescence préoccupante en France. Une note alarmante émanant de la préfecture de police de Paris met en lumière une augmentation choquante des agressions et infractions à caractère sexuel dans les transports en commun en région parisienne, touchant notamment des Algériennes de France. Cette note, consultée par DNAlgérie, souligne la préoccupation croissante concernant la sécurité des femmes dans les transports en commun.
L’expérience de prendre le métro, loin d’être agréable pour de nombreuses femmes, se transforme parfois en une épreuve difficile. La note de la préfecture de police de Paris, à laquelle DNAlgérie a eu accès, met en évidence une hausse significative des agressions dans les transports en commun au cours des dernières années. En 2022, les infractions à caractère sexuel commises dans les transports en Île-de-France ont augmenté de 11,7 % par rapport à l’année précédente. À l’échelle de l’agglomération parisienne, cette augmentation atteint même 15,2 %.
Bien que le profil des agresseurs soit complexe à définir, la préfecture de police identifie trois principales catégories : les exhibitionnistes, les frotteurs (représentant environ 60 % des délinquants sexuels dans les transports en commun) et les prédateurs sexuels. Chaque individu interpellé fait l’objet d’une expertise psychiatrique systématique lors de sa garde à vue.
En 2022, la Sûreté Régionale des Transports (SRT) a enregistré 192 personnes placées en garde à vue pour des infractions à caractère sexuel, avec un taux de défèrement de 61,5 %. Parmi elles, 13 individus ont été incarcérés. Parallèlement, le groupe de répression des infractions à caractère sexuel (GICS) a traité 293 dossiers (18 % de frotteurs, 17 % d’exhibitions, 2 % de voyeurisme et 9 % de viols).
Pour établir une comparaison, de janvier à août 2023, 125 individus ont été placés en garde à vue par la SRT, et 9 ont été incarcérés. Le GICS a reçu 86 saisines au total (83 % pour agressions sexuelles, dont 21 % de frotteurs, 7 % d’exhibitions et 10 % de viols). Depuis 2015, le GICS, composé de huit enquêteurs, œuvre pour lutter contre les infractions sexuelles dans les transports en commun. Un modèle de plainte spécifiquement dédié à ces affaires a même été mis en place pour faciliter le signalement de tels actes.
Cette note de la préfecture de police de Paris souligne l’urgence de prendre des mesures pour assurer la sécurité et le bien-être des femmes dans les transports en commun. Les agressions sexuelles constituent une menace sérieuse pour la liberté de mouvement des femmes et pour leur intégrité physique. Il est crucial que les autorités continuent de travailler activement pour prévenir et réprimer ces comportements inacceptables, tout en sensibilisant le public à l’importance du respect et de la dignité de chacun, quel que soit le lieu où l’on se trouve.
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