Dans le vaste monde des voyages aériens, où l’excitation de partir vers de nouveaux horizons se mêle souvent à l’agitation des formalités et des attentes, un élément souvent négligé peut avoir un impact considérable sur l’expérience des voyageurs : les prix pratiqués dans les aéroports. Récemment, cet aspect a pris une nouvelle dimension à l’aéroport international d’Alger, où le PDG de la société de gestion, Mokhtar Said Mediouni, a reçu un message de soutien inattendu, au sujet des prix appliqués, au sein de l’enceinte aéroportuaire algéroise.
L’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur, et son environnement (Apoce), a pris la parole pour exprimer son appréciation envers une initiative inattendue annoncée par le nouveau PDG. Cette initiative, concernant les prix de restauration, a suscité une réaction positive de la part de Mustapha Zebdi, président de l’Apoce, lors d’une interview accordée à DZ News.
Le cœur du problème réside dans la perception de la juste valeur des biens et services proposés dans cet espace de transit international. Zebdi a souligné que de nombreux voyageurs se sont plaints de la flambée des prix, ce qui rendait certaines prestations inabordables pour une grande partie des passagers. Cette réalité contraste vivement avec l’idée préconçue selon laquelle les aéroports sont des lieux exclusivement fréquentés par des individus aisés.
« Ce n’est pas parce qu’on se rend à l’aéroport international qu’on est obligatoirement quelqu’un de riche et d’aisé financièrement », a souligné M. Zebdi, mettant en lumière la diversité des motifs de voyage qui vont bien au-delà du simple plaisir ou du luxe. Certains passagers se dirigent vers d’autres pays pour recevoir des soins médicaux vitaux ou pour poursuivre leurs études, une réalité souvent oubliée dans le récit traditionnel des voyages aériens.
Un autre aspect critiqué par l’Apoce est la disparité entre les prix pratiqués à l’aéroport et ceux que l’on trouve habituellement dans le commerce local. Il est déconcertant de constater que certains produits sont vendus à plusieurs fois leur prix normal, une pratique qui s’avère être un fardeau financier pour de nombreux voyageurs.
Face à cette situation, l’initiative du PDG Mediouni apparaît comme un rayon de lumière dans l’obscurité des pratiques commerciales peu scrupuleuses. L’annonce de l’ouverture de Fast-Foods proposant des prix plus raisonnables est perçue comme une avancée positive vers une plus grande équité dans les transactions commerciales à l’aéroport d’Alger.
Cependant, il est important de noter que l’Apoce ne s’attend pas à ce que les commerçants de l’aéroport pratiquent des prix défiant toute concurrence. Au contraire, ils appellent à des prix justes, alignés sur les coûts de location et les préparations offertes. Cette demande de juste évaluation commerciale vise à établir un équilibre entre rentabilité et accessibilité pour tous les voyageurs, indépendamment de leur statut financier.
Prix à l’aéroport d’Alger : annonces fortes du PDG
L’aéroport international d’Alger brille de nouveauté avec une annonce qui va sûrement réjouir les voyageurs : le prix d’une bouteille d’eau essentielle est désormais fixé à 50 dinars, soit l’équivalent de 0,20 euro, selon les déclarations de Mokhtar Said Mediouni, le PDG de la société de gestion de ce lieu emblématique.
Dans un contexte où chaque centime compte pour les voyageurs, cette baisse de prix est plus qu’une simple nouvelle. C’est une avancée significative vers une expérience aéroportuaire plus abordable et agréable pour tous ceux qui franchissent les portes de l’aéroport.
Lors d’une récente entrevue avec une chaîne de télévision privée algérienne, le PDG a expliqué : « Les prix au niveau des cafétérias ont baissé. Les petites bouteilles d’eau sont désormais vendues à 50 dinars (soit l’équivalent de 0,20 euro au taux de change informel). Je suis même allé sur place et j’ai commandé pour vérifier cela. Je les remercie tous pour leur réactivité. Des efforts supplémentaires seront faits pour qu’il y ait une baisse, pas uniquement sur l’eau et le café. Dans les prochaines journées, des fast-foods seront ouverts, et qui appliqueront des prix raisonnables, et cela incitera les autres à baisser les prix de la nourriture qui reste élevé ».
Ces mots sonnent comme une promesse de changement concret, une réponse directe aux préoccupations des voyageurs et une initiative louable pour rendre l’aéroport plus accueillant et accessible à tous.
La décision de réduire le prix de l’eau, une nécessité absolue, à un montant aussi minime que 0,20 euro, témoigne d’une volonté réelle de placer les intérêts des voyageurs au premier plan. En abaissant le coût de cet article essentiel, l’aéroport démontre son engagement envers le bien-être des voyageurs et leur confort tout au long de leur passage dans ses installations.
Mais l’initiative ne s’arrête pas là. Mediouni annonce également l’ouverture prochaine de fast-foods proposant des tarifs raisonnables. Cette diversification de l’offre alimentaire, associée à des prix abordables, promet d’améliorer encore l’expérience des passagers en leur offrant des options de restauration variées, accessibles à tous les budgets.
En réduisant les prix et en diversifiant son offre, l’aéroport international d’Alger prend une direction positive, cherchant à répondre aux attentes des voyageurs et à améliorer leur expérience globale. Cette démarche témoigne d’une prise de conscience des besoins et des aspirations des passagers, et démontre l’engagement de l’aéroport envers l’excellence du service à la clientèle.
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