Les tensions entre l’Algérie et le Maroc ont atteint un nouveau sommet avec la décision controversée du Maroc consistant en la confiscation de prémices de l’ambassade d’Algérie sur son territoire. Cette action a suscité une vive réaction de la part du gouvernement algérien, qui a qualifié cette démarche d’escalade provocatrice et d’une violation flagrante des normes internationales régissant les relations diplomatiques entre États souverains.
Dans un communiqué diffusé, en fin de journée d’hier 17 mars, par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, l’Algérie a exprimé sa forte désapprobation à l’égard de cette initiative marocaine. Le communiqué a souligné que le Royaume du Maroc avait franchi une nouvelle étape dans ses provocations envers l’Algérie en projetant de saisir les locaux de son ambassade, une action jugée inacceptable et contraire aux principes de respect et de protection des représentations diplomatiques étrangères.
Les termes du communiqué reflètent la fermeté de la position algérienne face à cette situation. L’Algérie a clairement dénoncé l’acte marocain comme une violation grave des conventions internationales, en particulier de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, qui impose au pays hôte le devoir de respecter et de protéger les ambassades étrangères sur son territoire, quelle que soit la situation.
Le communiqué a également souligné la détermination de l’Algérie à défendre ses intérêts et à faire respecter ses droits dans cette affaire. Le gouvernement algérien a prévenu qu’il utiliserait tous les moyens à sa disposition pour répondre à ces provocations et qu’il explorerait toutes les voies légales et diplomatiques pour garantir le respect de ses représentations diplomatiques à l’étranger.
Ces événements récents mettent en lumière les tensions profondes et persistantes entre l’Algérie et le Maroc, deux puissances régionales qui entretiennent depuis longtemps des relations complexes et souvent tumultueuses. Les différends territoriaux, les rivalités politiques et les querelles diplomatiques ont alimenté un climat de méfiance et d’hostilité entre les deux pays, rendant difficile toute tentative de dialogue et de coopération.
Dans ce contexte, la confiscation des locaux de l’ambassade algérienne au Maroc représente un nouvel épisode dans une série de tensions croissantes entre les deux voisins. Cette escalade risque non seulement d’aggraver les relations bilatérales, mais également de déstabiliser davantage la région, en alimentant les divisions et les conflits déjà existants.
Il est donc impératif que les deux parties fassent preuve de retenue et cherchent des solutions pacifiques à leurs différends. Un dialogue franc et constructif est nécessaire pour surmonter les obstacles et promouvoir la coopération régionale. Dans l’intérêt de la paix et de la stabilité dans la région, il est essentiel que l’Algérie et le Maroc travaillent ensemble pour résoudre leurs différends et construire un avenir plus harmonieux et prospère pour leurs peuples.
Ambassade d’Algérie au Maroc, affaire de la confiscation : le communiqué complet
Le Royaume du Maroc s’est engagé dans une nouvelle phase escalatoire dans ses comportements provocateurs à l’égard de l’Algérie. Ces nouvelles provocations se sont manifestées récemment à travers le projet de confiscation des prémices de l’Ambassade de l’Etat algérien au Maroc.
L’Algérie considère qu’il y a là une violation inqualifiable du respect et du devoir de protection à l’égard des représentations diplomatiques d’Etats souverains que sanctuarisent tant le droit que la coutume internationale », ajoute le communiqué, relevant dans ce sens, que « le projet marocain qui s’inscrit en contravention avec les pratiques internationales civilisées déroge gravement aux obligations de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui lui imposent de respecter et de protéger les Ambassades sur son territoire quelles que soient les circonstances.
Le Gouvernement algérien répondra à ces provocations par tous les moyens qu’il jugera appropriés. De même, il aura recours à toutes les voies et à tous les moyens de droit disponibles, notamment dans le cadre des Nations Unies pour assurer le respect de ses intérêts.
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