Dans une atmosphère déjà marquée par la vigilance accrue autour de la circulation de l’information, le ministère de la Communication a tenu à clarifier une situation qu’il qualifie de grave et inacceptable. Le cœur de cette affaire : des propos « attribués injustement » à Mohamed Meziane, ministre de la Communication, par Harzellah Ahmed, correspondant d’un média étranger. Selon un communiqué officiel diffusé ce dimanche, ces affirmations relèveraient d’une fabrication délibérée et viseraient à nuire à l’image du ministre ainsi qu’à l’institution qu’il représente.
Les faits remontent au 9 avril 2025, date à laquelle Mohamed Meziane avait pris part à une cérémonie de remise d’accréditations destinée aux journalistes étrangers. C’est dans ce contexte professionnel et protocolaire que Meziane, Mohamed, ministre en fonction, a eu un échange bref avec Harzellah Ahmed. Ce dernier, selon la version officielle, aurait profité de cette occasion pour évoquer une Interdiction de Sortie du Territoire National (ISTN) dont il ferait l’objet. Mohamed Meziane aurait alors, en toute courtoisie mais avec fermeté, signalé que ce type de requête ne relevait ni du lieu ni du moment adéquat, et tenté de rassurer son interlocuteur.
Mais c’est après cet échange succinct que la situation a pris une tournure inattendue. Des publications relayées sur les réseaux sociaux le 16 mai 2025 ont rapporté des propos qu’elles attribuent directement à Mohamed Meziane, sans fondement ni preuve tangible. Ces déclarations, qualifiées de « fallacieuses et tendancieuses » par le ministère, ont été « fabriquées de toutes pièces », selon le communiqué, dans le but explicite de discréditer le ministre Meziane Mohamed. Cette tentative de manipulation de l’opinion publique, par le biais d’informations erronées, soulève des interrogations sérieuses sur les motivations profondes de leur auteur.
Le ministère de la Communication a ainsi réagi avec une fermeté proportionnée à la gravité des accusations, réaffirmant qu’il se réserve désormais le droit de recourir à la Justice. Cette décision s’inscrit dans le strict respect de la législation en vigueur, et vise à protéger à la fois la réputation du ministre Mohamed Meziane, la crédibilité de son ministère, et l’intégrité du travail institutionnel.
Il est à noter que ce genre de situations met en lumière les défis que rencontrent les institutions publiques face à la désinformation, particulièrement à l’ère du numérique où les réseaux sociaux permettent une diffusion massive et immédiate de contenus non vérifiés. L’affaire concernant le ministre algérien Mohamed Meziane n’est pas un cas isolé, mais elle souligne avec acuité la nécessité d’une vigilance collective et d’un engagement accru pour la vérité. En désignant publiquement le caractère mensonger des propos diffusés, le ministère entend aussi marquer les limites de ce qui peut être toléré dans le débat public, même lorsque celui-ci implique des représentants de la presse étrangère.
Face à ces agissements qui prennent des allures de provocation, la réaction du ministère se veut mesurée mais résolue. Le recours à la justice est présenté non comme un acte de répression, mais comme un recours légitime et encadré, qui vise à rétablir les faits dans leur vérité. L’intégrité de Mohamed Meziane, sa position officielle, et la rigueur de ses interventions publiques ne doivent en aucun cas être instrumentalisées à des fins partisanes ou malveillantes.
Dans cette affaire, le ministère appelle également à la responsabilité des médias, nationaux comme étrangers, à faire preuve de professionnalisme et à éviter la propagation d’informations sans vérification. Car attribuer à Mohamed Meziane des propos qu’il n’a jamais tenus, c’est non seulement travestir la réalité, mais c’est aussi s’inscrire dans une logique de déstabilisation médiatique.
Ainsi, le ministère entend faire toute la lumière sur cette affaire, et rappelle que toute tentative de manipulation sera systématiquement contrée, par les voies de droit, pour que nul ne puisse impunément diffamer, calomnier ou porter atteinte à l’image d’un représentant de l’État en Algérie, en l’occurrence Mohamed Meziane.