Aomar Aït Khedache est aujourd’hui au cœur d’une affaire qui fait grand bruit à la fois en France et aux États-Unis, son nom revenant sans cesse dans les médias. Cet Algérien, âgé de 68 ans, est connu pour son surnom « Omar le Vieux » et pour sa participation au célèbre braquage de Kim Kardashian en 2016. Lors du procès qui s’est tenu récemment à Paris, Aomar Aït Khedache a été entendu sur les faits qui lui sont reprochés, reconnaissant sa présence lors de l’événement mais niant fermement être l’organisateur. Sa posture reste donc celle d’un acteur impliqué mais non chef de file, une distinction importante qui marque les débats autour de son rôle.
Interrogé précisément sur sa participation, Aomar Aït Khedache a admis être monté dans la chambre de l’influenceuse dans l’intention de dérober ses bijoux. Cependant, il a souligné ne pas être l’instigateur de ce casse, attribuant cette responsabilité à un certain « X » ou « Ben », un individu qu’il connaît mais dont il refuse de révéler l’identité, invoquant une « peur des représailles ». Ce détail met en lumière la complexité de l’affaire, où plusieurs acteurs restent dans l’ombre, rendant difficile de déterminer clairement la chaîne de commandement. Aomar Aït Khedache a aussi affirmé que, hormis Yunice Abbas qui a lui aussi reconnu sa participation, aucun des autres co-accusés n’était présent lors du braquage, positionnant ainsi son rôle et celui de ses complices dans une perspective plus nuancée.
Aujourd’hui sourd et muet, Aomar Aït Khedache communique uniquement à travers un carnet sur lequel il écrit ses réponses, un dispositif rendu nécessaire par son état de santé. Cette image contraste fortement avec celle du passé, où il était pleinement actif. Pourtant, malgré ses limitations, il reste ferme sur ses déclarations, notamment lorsqu’il insiste sur le fait qu’il n’a jamais été violent durant l’opération, encore moins envers une femme. Cette version des faits rejoint en partie les souvenirs de Kim Kardashian, qui lors de son audition avait décrit l’homme qui l’a ligotée comme quelqu’un de « rassurant », presque protecteur, une caractéristique inattendue dans le contexte d’un braquage aussi spectaculaire.
Concernant le butin, Aomar Aït Khedache a indiqué avoir reçu 70 000 euros pour sa participation, mais n’avoir jamais eu connaissance du sort exact des bijoux volés. Selon ses dires, c’est « Ben » qui s’est chargé de récupérer les objets précieux, notamment une bague de grande valeur que l’influenceuse possédait. Cette dernière, tout comme d’autres pièces dérobées, n’ont jamais été retrouvées, malgré les enquêtes approfondies menées de part et d’autre. Ce mystère reste l’un des points sensibles du dossier, alimentant les interrogations sur l’étendue réelle du réseau impliqué et sur les bénéficiaires finaux du vol.
L’affaire autour d’Aomar Aït Khedache s’est donc transformée en un véritable feuilleton judiciaire, avec des rebondissements fréquents qui maintiennent l’attention tant en France qu’aux États-Unis. Cet Algérien au parcours singulier est à la fois présenté comme un acteur clé du braquage, par sa présence et sa participation avérée, et comme un simple exécutant, selon ses propres déclarations. La question de savoir qui était le véritable cerveau derrière cette opération reste donc ouverte, nourrissant spéculations et débats.
Les implications d’une telle affaire dépassent largement le cadre judiciaire, en raison de l’ampleur médiatique et du profil des personnes impliquées. Aomar Aït Khedache, dont le nom revient fréquemment dans les conversations, incarne à lui seul la complexité d’un dossier mêlant criminalité, célébrité et réseaux invisibles. Alors que le procès suit son cours, son récit, ses silences, et ses révélations partielles continuent d’alimenter l’intérêt du public et des experts.