Le général-major Tahar Ayad a été confirmé officiellement dans ses fonctions de commandant de la Garde républicaine après avoir assuré l’intérim pendant plusieurs mois. La nomination a été actée par un décret présidentiel daté du 9 Safar 1447 correspondant au 3 août 2025, signé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune et publié le 20 août au Journal officiel. Le texte précise que Tahar Ayad occupe, à compter du 16 juillet 2025, le poste de commandant de la Garde républicaine, un rôle stratégique au sein de l’Armée nationale populaire qui assure la protection des institutions et du chef de l’État. Cette confirmation marque un moment important dans la carrière de Tahar Ayad, commandant de la Garde républicaine, après plusieurs décennies passées dans les rangs militaires à occuper des fonctions de haute responsabilité.
Le 6 janvier dernier, le général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP et ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, avait installé Tahar Ayad en qualité de commandant de la Garde républicaine par intérim. Cette nomination faisait suite au départ du général d’armée Ben Ali Ben Ali, figure historique de cette unité d’élite. Durant cette période transitoire, Tahar Ayad a assumé pleinement ses fonctions, ce qui a conduit à sa confirmation officielle quelques mois plus tard par décret présidentiel. L’annonce publiée au Journal officiel met fin à l’intérim et consacre définitivement Tahar Ayad en tant que commandant de la Garde républicaine, poste considéré comme l’un des plus prestigieux et des plus sensibles de la hiérarchie militaire algérienne.
Né le 4 février 1959 à Sabra, dans la wilaya de Tlemcen, Tahar Ayad possède un parcours académique et militaire particulièrement riche. Selon sa biographie officielle mise en ligne sur le site de l’ANP, il a suivi une formation fondamentale, obtenu un diplôme d’ingénieur d’exploitation des moyens radiotechniques, complété un cours de perfectionnement d’officiers, un cours de commandement et d’état-major, et soutenu un doctorat en sciences militaires. Cette formation polyvalente, conjuguée à une carrière jalonnée de responsabilités opérationnelles, a façonné Tahar Ayad et l’a préparé à assumer le rôle de commandant de la Garde républicaine, fonction qu’il occupe désormais de manière confirmée.
Son parcours professionnel illustre une montée progressive dans les échelons militaires. Il a débuté en tant que chef d’état-major du commandement de la zone de défense aérienne n°5 à Annaba, puis a occupé la fonction de commandant de cette même zone. Par la suite, il a dirigé la zone de défense aérienne d’Oran avant de prendre la tête de l’École supérieure de la Défense aérienne du territoire. Il a également occupé le poste de chef d’état-major de la Garde républicaine avant d’être nommé commandant par intérim de cette unité prestigieuse. Cette succession de responsabilités atteste de la confiance constante que la hiérarchie militaire a placée en Tahar Ayad, confiance désormais confirmée par sa nomination officielle comme commandant de la Garde républicaine.
Promu au grade de général en 2010, puis à celui de général-major en 2015, Tahar Ayad a été récompensé pour ses services par plusieurs décorations. Il est titulaire de la médaille de l’ANP 1ᵉʳ, 2ᵉ et 3ᵉ Chevron, de la médaille du mérite militaire ainsi que de la médaille d’honneur. Ces distinctions traduisent la reconnaissance institutionnelle accordée à son engagement au service de l’armée et de l’État. Elles viennent également consacrer une carrière marquée par la rigueur, le professionnalisme et la fidélité aux missions confiées.
La confirmation de Tahar Ayad au poste de commandant de la Garde républicaine intervient dans un contexte où cette unité occupe un rôle essentiel dans le dispositif sécuritaire national. Chargée notamment de la protection des hautes autorités de l’État, de la présidence de la République et de certaines institutions stratégiques, la Garde républicaine est considérée comme l’une des unités d’élite les mieux structurées de l’Armée nationale populaire. Son rôle dépasse le simple protocole et s’inscrit dans une mission permanente de sécurisation et de préservation des symboles de la souveraineté nationale.