Le mois de Ramadan est une période empreinte de spiritualité et de convivialité, mais pour de nombreux étudiants vivant loin de leur famille, il peut aussi être synonyme de solitude et de défis logistiques. Au cours de ce mois de Ramadan 2025, cependant, une initiative inédite a illuminé le quotidien des résidents des cités universitaires à Alger, leur offrant une agréable surprise qui a transformé leur expérience du mois sacré.
Dès le premier jour du Ramadan de cette année 2025, un vent de changement a soufflé sur les cités universitaires de la capitale Alger. Des repas de meilleure qualité, une organisation améliorée et une attention particulière aux besoins des étudiants ont marqué cette édition 2025. Ce revirement de situation, qui contraste avec les années précédentes où les plaintes étaient monnaie courante, a été salué par les principaux concernés. « Franchement, c’est la première fois que je ressens un vrai effort pour nous offrir des repas dignes de ce nom », confie Salim, étudiant en deuxième année de droit. « Avant, on se contentait de ce qu’on nous servait, mais cette année, il y a une réelle amélioration. »
En effet, le menu du ftour a été enrichi avec des plats variés et équilibrés. Chaque soir, les étudiants ont droit à une soupe traditionnelle, un plat principal accompagné de protéines de qualité, des légumes et des fruits frais. Les éternels boureks et les dattes restent bien sûr incontournables, mais avec un effort notable sur la diversité et la présentation des repas. « On sent que le budget a été revu à la hausse, et ça fait vraiment plaisir », ajoute Lina, étudiante en sciences économiques.
Au-delà des repas, c’est aussi l’organisation qui a été optimisée. Fini les longues files d’attente interminables et les plats servis froids après des heures de patience. Grâce à un système de distribution amélioré et une gestion plus efficace des flux, les étudiants peuvent désormais profiter d’un ftour sans stress ni bousculade. De plus, les espaces de restauration ont été aménagés pour favoriser un climat plus convivial, rappelant l’ambiance chaleureuse des repas en famille. « C’est la première fois que je ressens un esprit de Ramadan ici », affirme Meriem, une étudiante en troisième année de biologie. « On mange dans une ambiance détendue, et ça change tout. »
Mais la surprise ne s’arrête pas là. En plus des repas améliorés, des animations ont été mises en place pour rendre l’expérience encore plus agréable. Des conférences religieuses, des soirées de récitations du Coran et même des jeux interactifs ont été organisés après le ftour, permettant aux étudiants de se divertir tout en restant dans l’esprit du Ramadan. Cette initiative a été particulièrement bien accueillie, notamment par ceux qui n’ont pas la possibilité de rentrer chez eux les week-ends. « Ces activités nous aident à mieux vivre le Ramadan loin de nos familles », explique Abdelkader, étudiant en ingénierie. « C’est une belle initiative qui renforce le lien entre nous. »
À l’origine de ces améliorations, une volonté affichée des autorités de répondre aux besoins des étudiants et de leur offrir un cadre plus digne durant le mois sacré. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a effectué plusieurs visites dans les cités universitaires pour s’assurer de la qualité des services fournis. Ses déplacements à Bab Ezzouar, Mahelma, Koléa et Ben Aknoun ont permis de recueillir les impressions des étudiants et d’apporter des ajustements en temps réel. « Nous avons pris en compte les remarques des étudiants pour améliorer leur cadre de vie pendant le Ramadan », a-t-il déclaré lors d’une de ses visites.
Cet effort a également été soutenu par les responsables de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), qui ont mis en place des mesures concrètes pour assurer une alimentation de qualité et un suivi rigoureux du service de restauration. Un contrôle plus strict a été instauré pour garantir la fraîcheur et la variété des repas, évitant ainsi les dérives des années précédentes où certains produits étaient critiqués pour leur qualité médiocre.
Alors que le Ramadan 2025 se poursuit, l’initiative menée dans les cités universitaires d’Alger suscite de l’enthousiasme et pourrait bien servir de modèle pour les années à venir. Ce changement démontre que lorsque les efforts sont faits pour améliorer les conditions de vie des étudiants, leur bien-être en ressort considérablement renforcé. Une belle leçon qui, espérons-le, ne s’arrêtera pas à la fin du mois sacré.
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