Le mois sacré de Ramadan n’est pas seulement un moment de spiritualité et de partage en Algérie, c’est aussi une période où les téléspectateurs se retrouvent en famille pour savourer les meilleurs feuilletons. En 2025, les productions algériennes redoublent d’efforts pour offrir des histoires captivantes, des performances émouvantes et des récits qui reflètent les réalités sociales du pays. Avec des castings prestigieux et des intrigues variées, ces séries promettent de rythmer les soirées ramadanesques.
Parmi les feuilletons les plus attendus, El Firak s’impose comme un drame familial poignant. Réunissant Khaled Benaissa, Haïfa Rahim, Adila Bendimerad et Manel Gherbi, cette série explore les dilemmes d’un couple face à des choix de vie cruciaux. Portée par une mise en scène réaliste et des thèmes profonds comme l’émigration et la maladie, elle promet de toucher au cœur de nombreux Algériens.
Dans un registre totalement différent, Echifra, diffusé sur One TV, s’annonce comme un thriller haletant. Avec Mustapha Laribi et Samia Meziane dans les rôles principaux, cette série plonge le public dans un univers de mafia et de secrets numériques. Les courses-poursuites et les complots offrent une dynamique intense, tandis que le suspense maintient le spectateur en haleine jusqu’au dernier épisode.
Les amateurs de comédie ne seront pas en reste avec le grand retour de Timoucha pour une troisième saison, diffusée sur Samira TV. Cette série culte, portée par des figures emblématiques comme Kamal Abdatt et Zahra Harkat, s’étoffe d’un casting rafraîchi et promet de faire rire toute la famille. Grâce à son humour universel et ses situations absurdes, Timoucha 3 reste un incontournable de la saison.
Dans une ambiance plus sombre, El Maoussem, également sur Samira TV, s’illustre par son intrigue immersive. Un mariage isolé dans une région reculée tourne au drame lorsque des meurtres mystérieux viennent perturber la fête. Avec Hassan Kachach et Imen Nawel en tête d’affiche, cette série joue sur les codes du huis clos pour offrir un suspense intense et captivant.
Du côté d’Echorouk TV, Benat El Mahroussa met en lumière les talents d’Abd El Kader Djeriou, Souhila Maallem et Mouna Bouelam. Cette série raconte l’histoire de trois étudiantes confrontées à une série de crimes dans leur quartier. Entre secrets, pressions sociales et quête de vérité, elle promet une intrigue aussi divertissante que profonde, tout en abordant des thèmes actuels.
Toujours sur Echorouk TV, Ahwal Ennas 3 revient pour une nouvelle saison de comédie sociale. Avec Aziz Boukerouni, Sara Lalam et Haïfa Rahim, cette série continue de capturer avec humour les défis du quotidien des Algériens. Les dialogues percutants et les personnages attachants en font une série à ne pas manquer pour passer des soirées pleines de bonne humeur.
El Taabea, diffusée sur Ennahar TV, se concentre sur les conflits intergénérationnels et les drames familiaux. Avec un casting solide, composé d’Oumri Kaouane, Lydia Lahrini et Dersaf Aya Khrefi, cette série met en avant des problématiques sociales universelles à travers des récits intenses et émouvants.
Une nouveauté marquante cette année est El Ard, réalisée par Nadjib Oulebsir. Ce feuilleton, qui réunit des figures de renom comme Hassan Kechach et Mustapha Laribi, s’annonce comme une œuvre ambitieuse. L’intrigue, encore tenue secrète, laisse entrevoir une exploration des tensions humaines et des valeurs sociales à travers un récit riche en émotions.
Dans un mélange de drame et de comédie, Eli Fat Mat, diffusée sur One TV, met en scène une femme d’affaires interprétée par Samia Meziane, confrontée à des défis aussi bien personnels que professionnels. Le ton léger mêlé à des moments intenses offre une série accessible et universelle, capable de rassembler un large public.
Enfin, Mounâarjat El Hayat se démarque comme la première série entièrement produite en dialecte chaoui. Loubna Noui, Kamal Zerara et Souad Khalfi y portent des rôles qui mettent en lumière la richesse culturelle et linguistique de l’Algérie. Cette production unique promet d’apporter une touche de diversité et d’authenticité à la programmation de Ramadan.
En 2025, la télévision algérienne semble avoir relevé le défi de répondre aux attentes de tous les publics, en proposant des feuilletons riches et variés. Qu’il s’agisse de drames sociaux, de comédies légères ou de thrillers palpitants, ces feuilletons reflètent les réalités et les aspirations d’une société en perpétuelle évolution. Pour les téléspectateurs, ce mois sacré sera une nouvelle fois l’occasion de vibrer au rythme des intrigues et des performances d’acteurs de talent.
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