Résultat de l’élection présidentielle 2024 en Algérie – Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, a annoncé aujourd’hui les résultats provisoires des élections présidentielles anticipées qui se sont tenues hier, samedi 7 septembre 2024. Lors d’une conférence de presse tenue ce soir, Charfi a révélé que le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a remporté l’élection avec un total de 5 millions 329 mille 253 voix, ce qui représente un impressionnant taux de 94,65 %.
Cette victoire écrasante permet à Abdelmadjid Tebboune de commencer un second mandat à la tête du pays, consolidant ainsi son statut de figure incontournable de la politique algérienne. Mohamed Charfi a souligné que l’Autorité indépendante des élections avait déployé tous les efforts nécessaires pour garantir la transparence du scrutin et assurer une compétition loyale entre tous les candidats.
Charfi a également exprimé sa satisfaction quant à la large participation des électeurs, un indicateur fort de la confiance du peuple dans le processus électoral et un signe clair que les objectifs de transparence et d’intégrité ont été atteints. Cette participation élevée témoigne d’un engagement profond des citoyens envers la démocratie et le système électoral du pays.
Le second mandat de Tebboune sera sans doute marqué par de nombreux défis, tant sur le plan économique que politique. Son premier mandat avait déjà été caractérisé par des réformes et des initiatives visant à moderniser l’économie algérienne et à renforcer les institutions politiques. Le président réélu devra maintenant faire face aux attentes élevées de ses concitoyens et aux défis persistants auxquels l’Algérie est confrontée, y compris la nécessité de promouvoir le développement économique durable et de résoudre les questions sociales et politiques qui préoccupent la population.
Résultat de l’élection présidentielle 2024 en Algérie : chronologie du vote de Tebboune
L’école Ahmed-Aroua à Staoueli était le centre névralgique de l’événement politique majeur qui s’est déroulé hier. Dès les premières lueurs du jour, cet établissement, situé face à la Résidence d’État du Club des Pins, est devenu le point focal de l’attention médiatique et citoyenne, marquant un moment crucial pour la démocratie algérienne. Le dispositif de sécurité mis en place était impressionnant : des centaines de policiers, de gendarmes et d’agents de la sécurité présidentielle avaient investi les lieux, tandis que les caméras des journalistes nationaux et étrangers scrutaient chaque mouvement. La foule, composée de citoyens et de journalistes, était déjà présente aux premières heures, malgré la chaleur intense et le taux d’humidité élevé. Leur objectif commun : assister au devoir électoral du Président sortant, Abdelmadjid Tebboune.
La matinée a débuté avec l’arrivée des personnalités politiques. À 9 h 30, les journalistes étaient en effervescence à l’entrée de l’école, prêts à capturer l’instant tant attendu. Cependant, le Président n’était pas encore là. C’est Abdelkader Bengrina, président du Mouvement El-Bina, qui a été l’un des premiers à se présenter. Fidèle à son style flamboyant, Bengrina a attiré l’attention en plaisantant avec les citoyens et en échangeant avec les forces de l’ordre. Après avoir voté, il a prononcé un discours appelant les Algériens à se rendre en masse aux urnes pour « relever les défis sociaux du pays ». Fier de son devoir accompli, il a montré son doigt imbibé d’encre indélébile devant les caméras. Cependant, l’attention des médias n’est pas restée focalisée sur lui bien longtemps.
Peu après, Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, a fait son apparition. À l’inverse de Bengrina, Attaf est arrivé discrètement, s’est rendu rapidement à son bureau de vote et est reparti sans faire de déclaration. La foule était impatiente, et le mouvement médiatique s’intensifiait à chaque nouvelle arrivée. Aboudjera Soltani, ex-ministre et président du Mouvement pour la société et la Paix (MSP), a également fait une apparition remarquée, appelant les citoyens à voter en masse. Son intervention a été de courte durée, car l’attention s’est immédiatement tournée vers Karim Younes, ex-président de l’APN et médiateur de la République, qui a attiré les regards en appelant à l’unité nationale et à un vote massif.
Vers 10 h 30, l’excitation était palpable. Les journalistes, les membres de la garde présidentielle, et le personnel de sécurité étaient en pleine effervescence. Kamel Sidi Said, conseiller chargé de la direction générale de la communication à la présidence, est arrivé en premier. Sa présence a marqué le signe que le Président n’était plus très loin. Sidi Said, connu pour son calme et son professionnalisme, a supervisé les préparatifs avec minutie, veillant à ce que tout soit en ordre pour l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune.
À 11 h 15, le cortège présidentiel a fait son entrée, composé d’un 4×4 ouvrant la voie et de deux Berlines présidentielles blindées. Les portes se sont ouvertes, révélant Abdelmadjid Tebboune, qui a été accueilli par une explosion de joie. Les youyous éclatants, les cris de joie et les «Tahia âami Tebboune» ont résonné dans l’air. La chaleur n’a pas diminué l’enthousiasme des citoyens venus saluer leur Président. Tebboune, toujours souriant, a d’abord échangé des mots avec son chef de protocole et Kamel Sidi Said avant de se diriger vers la foule pour saluer ses partisans.
À l’intérieur du bureau de vote, le Président a glissé son bulletin dans l’urne, officialisant ainsi son rôle de citoyen. Pendant ce temps, sa famille, arrivée discrètement, a également accompli son devoir électoral avec la même modestie qui caractérise le Président.
En sortant, Tebboune s’est adressé aux journalistes et aux citoyens présents. Son discours était empreint de satisfaction, soulignant le succès de sa campagne et félicitant ses adversaires pour leur « combat électoral honnête ». Il a conclu par son célèbre « Tahia El Djazair ». Un citoyen de la foule a exprimé son soutien avec enthousiasme : « Tahia Tebboune! Rana mâaek! Tu es notre sauveur! » Le Président, touché, a souri et fait un signe de la main avant de monter dans son véhicule. Le cortège présidentiel a quitté le centre de vote sous les acclamations, tandis que les cris de « Tahia âami Tebboune » continuaient de résonner.
L’atmosphère qui régnait à l’école Ahmed-Aroua était celle d’une Algérie qui se relève, unie et résolue à surmonter les défis futurs. Les portes se sont fermées derrière le cortège présidentiel, laissant une ambiance électrique, suspendue dans le temps. C’était la démonstration d’une démocratie vibrante, une Algérie qui se tourne vers l’avenir avec espoir et détermination.
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