La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Soraya Mouloudji, a récemment dévoilé une réforme majeure visant à améliorer les conditions de retraite pour les femmes actives en Algérie. Cette initiative novatrice, saluée par les observateurs, constitue une avancée significative dans la reconnaissance des efforts des femmes qui jonglent entre responsabilités professionnelles et familiales.
Désormais, les travailleuses pourront choisir de prendre leur retraite à partir de l’âge de 55 ans, soit cinq ans avant l’âge légal standard en Algérie. Cette mesure reste toutefois conditionnée à une demande formelle de leur part. Une annonce qui a suscité un vif intérêt, notamment parmi les femmes qui voient là une opportunité d’équilibrer leur temps entre leur vie personnelle et leurs aspirations professionnelles.
Lors d’une réunion avec la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale du Conseil de la Nation, Soraya Mouloudji a présenté davantage de détails concernant cette réforme. Elle a notamment souligné un avantage additionnel destiné aux mères actives. Toute femme ayant élevé un ou plusieurs enfants pendant une période minimale de neuf ans pourra bénéficier d’une réduction d’une année sur l’âge de la retraite pour chaque enfant, dans la limite de trois ans. Cette disposition vise à récompenser les mères qui, en plus de leur carrière, consacrent une partie significative de leur vie à élever et soutenir leurs enfants.
La ministre a également insisté sur le fait que les droits des femmes actives sont pleinement préservés après leur congé maternité. Non seulement elles récupèrent leur poste, mais elles conservent aussi leur éligibilité aux promotions et à tous les avantages liés à leur statut professionnel. Cette garantie renforce l’engagement de l’Algérie à créer un environnement de travail inclusif et favorable aux travailleuses, un modèle qui contraste fortement avec celui de nombreux pays développés où de telles protections restent souvent limitées.
Par ailleurs, Soraya Mouloudji a mis en avant un autre atout majeur du système algérien : l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Ce principe fondamental, solidement ancré dans les politiques nationales, permet de renforcer la confiance des travailleuses dans un système où leurs contributions sont valorisées à leur juste mesure. En outre, les femmes bénéficient de droits sociaux supplémentaires, comme l’accès à l’allocation chômage, un avantage encore rare dans certains pays où les écarts entre les sexes persistent.
Cette réforme s’inscrit dans une stratégie globale visant à valoriser le rôle des femmes dans le développement économique et social du pays. Elle reflète une vision qui non seulement met en avant l’importance des travailleuses, mais leur accorde également la reconnaissance qu’elles méritent pour leur rôle crucial dans la construction d’un avenir stable et prospère. En investissant dans des politiques qui soutiennent les familles et garantissent des conditions de travail justes, l’Algérie se positionne comme un modèle à suivre dans la région.
La décision de permettre un départ anticipé à la retraite dès 55 ans, associée à des ajustements spécifiques pour les mères en Algérie, symbolise une volonté politique de promouvoir un bien-être durable pour les familles algériennes. Ce changement incarne également un respect profond pour le rôle fondamental que les femmes jouent au sein de la société, consolidant ainsi leur place dans le tissu socio-économique du pays.
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