Salaire de 60.000 dinars, CDD de 3 ans, prime : l’Algérie recrute en masse ce profil

L'employeur peut il m'imposer le télétravail recrute

Le gouvernement algérien vient d’introduire une initiative audacieuse pour renforcer ses capacités en recherche scientifique et technologique, et annonce qu’il recrute en masse en Algérie. Un nouveau décret exécutif, publié dans le dernier numéro du Journal Officiel, met en place un cadre attractif pour l’embauche des détenteurs de doctorat dans les institutions publiques de recherche. Avec un contrat de trois ans renouvelable, des primes et une rémunération compétitive, cette mesure vise à attirer les meilleurs talents académiques pour soutenir les ambitions scientifiques du pays.

Ce décret cible spécifiquement les titulaires de doctorat ou d’un diplôme étranger reconnu équivalent. Ces nouvelles opportunités d’emploi sont ouvertes aux chercheurs non salariés, sans revenus réguliers, et n’exerçant pas de profession libérale. L’objectif est clair : mobiliser l’expertise disponible pour renforcer les institutions publiques de recherche et encourager l’innovation scientifique.

L’Algérie recrute : tout ce qu’il faut savoir

Les titulaires de doctorat pourront être recrutés par divers établissements publics : des institutions à caractère scientifique, culturel et professionnel, ainsi que celles orientées vers la recherche technologique. Ces structures offriront des contrats à durée déterminée de trois ans, avec une possibilité de renouvellement sous les mêmes conditions. Le processus de recrutement repose sur une évaluation rigoureuse des dossiers, prenant en compte les postes disponibles et les budgets alloués.

Les docteurs recrutés auront des missions variées et stratégiques. Ils seront impliqués dans des projets de recherche en lien direct avec les activités de leur institution. Ils devront gérer scientifiquement ces projets, respecter les délais impartis, et contribuer au développement de nouvelles connaissances. Leur rôle s’étendra également à la participation à des projets nationaux stratégiques, à la valorisation des résultats de leurs recherches, et à la représentation de leur institution lors d’événements scientifiques de premier plan.

Sur le plan financier, les conditions offertes sont particulièrement attractives. Le décret prévoit une rémunération mensuelle de 60 000 dinars, répartie en une partie fixe de 40 000 dinars et une partie variable de 20 000 dinars, cette dernière étant liée à l’évaluation de la performance par l’institution. Cette somme sera versée tous les trois mois et soumise aux cotisations sociales et de retraite. Une prime de fin de contrat est également incluse, apportant une incitation supplémentaire aux chercheurs pour s’investir pleinement dans leurs missions.

Le cadre de travail mis en place par le gouvernement prévoit également des dispositions claires concernant la rupture du contrat. En cas d’évaluation négative des activités scientifiques, une notification de deux mois précèdera la rupture du contrat. Les autres motifs incluent des fautes professionnelles graves, attestées par un rapport officiel, des poursuites judiciaires, ou une absence injustifiée de plus de dix jours. Ces clauses garantissent une collaboration équitable et protègent les intérêts des deux parties.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’effort de l’Algérie pour renforcer sa souveraineté scientifique et technologique. En offrant des conditions attractives et un cadre de travail stimulant, le gouvernement espère mobiliser les talents nationaux pour relever les défis de la recherche et de l’innovation. Ce nouveau décret illustre la volonté de l’Algérie de valoriser ses ressources humaines qualifiées et de bâtir un avenir scientifique solide et durable.

 

Lire également :

Voyage : un commandant de bord Air Algérie apaise tous les passagers

Retraite en Algérie : un nouvel avantage officiellement mis en place

« Venise du Nord » : la surprise d’Air Algérie à ses clients