Immigration – Algérie visas et voyages – La déclaration de Mélissa Niati, une Algérienne ayant fait une demande d’asile au Canada, a suscité une grande indignation. La jeune femme a assimilé l’Algérie à l’Afghanistan, dans le but d’obtenir le statut de réfugiée, déclenchant une vague de réactions hostiles sur les réseaux sociaux.
La demande d’asile de Mélissa Niati et de sa famille a été rejetée par le service d’immigration du Canada après quatre ans de démarches. Suite à cette décision, l’employeur de la jeune femme a contacté un animateur radio connu, Paul Arcand, pour attirer l’attention sur leur situation.
Mélissa a affirmé que son père était homme d’affaires et qu’il avait été confronté à des vols et des arnaques. Elle a ajouté que son père avait subi de nombreuses injustices et menaces, ce qui les avait poussés à quitter l’Algérie pour s’installer au Canada. Elle a également déclaré que sa mère et elle ne portaient pas le voile et qu’elles ne remplissaient pas les « critères d’une bonne musulmane », et qu’elles devaient vivre cachées et dans la peur en Algérie.
Cependant, la jeune femme a également comparé l’Algérie à l’Afghanistan, affirmant que la situation pour les femmes était pire hors d’Alger en raison de la présence de nombreux « musulmans radicaux ». Cette déclaration a été très mal reçue en Algérie, où de nombreux internautes ont exprimé leur indignation et leur colère.
De nombreux Algériens ont dénoncé le fait que Mélissa Niati ait assimilé leur pays à l’Afghanistan, affirmant que l’Algérie était un pays stable et sûr. Ils ont également souligné que les femmes en Algérie avaient le droit de travailler et de s’habiller comme elles le souhaitaient, contrairement à ce que la jeune femme avait laissé entendre.
Une autre Algérienne du Canada dans de sales draps
Une ressortissante algérienne résidente au Canada éplorée par la perte de son fils et de son mari lors d’un violent incendie il y a six mois est désemparée par les dédales administratifs engendrés par le drame.
« J’ai tout, tout perdu. Je fais juste pleurer. Je suis toute seule. Je souffre », a confié Nadjia Remana Loiselle, avant de fondre en larmes. Elle venait de raccrocher le téléphone au terme d’une énième discussion avec un fonctionnaire qui tentait tant bien que mal de la guider parmi ses nombreux documents éparpillés. « C’est comme ça tous les jours. Je suis épuisée », poursuit l’Algérienne établie au Canada qui a annulé ses rendez-vous de la semaine, tellement elle se disait à court d’énergie.
Gravement brûlée et intoxiquée par la fumée, elle aurait réussi à crier à l’aide. On l’aurait toutefois empêchée de retourner secourir les siens, coincés à l’intérieur. Elle aurait ensuite perdu connaissance avant de tomber dans le coma. Quelques jours plus tard, à son réveil, on lui a appris que les deux hommes de sa vie ne s’en étaient pas sortis. Les flammes avaient aussi réduit en cendres la bâtisse.
« Antoine était tout pour moi, toute ma vie. On était une famille soudée », confie-t-elle, tremblante. Elle décrit son fils comme un jeune homme brillant, qui excellait à l’école, aimait le hockey et aspirait à devenir journaliste. « Je lui avais promis qu’on irait voir un match au Centre Bell. Je n’ai pas pu, dit-elle. Je donnais tout à mon fils. Je me privais pour qu’il ait ce qu’il y a de mieux. », a-t-elle ajouté.
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