Les services de la Sûreté nationale ont réagi avec une rapidité impressionnante suite à la diffusion d’une vidéo qui a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux. Guerroudj Ouahida, ancienne miss Nord Afrique 2021 et influenceuse suivie par des milliers de personnes, se retrouve aujourd’hui dans une tempête judiciaire qui pourrait bien changer le cours de sa carrière. Tout a commencé par une story Instagram, capturée et relayée en masse, où elle apparaît en train d’agresser violemment un individu, lui arrachant son téléphone sous la menace.
Les autorités n’ont pas tardé à intervenir. Dès le lendemain, la victime a déposé plainte à la Gendarmerie nationale de Ouled Fayet. Dans un retournement digne d’un scénario hollywoodien, Guerroudj Ouahida a également porté plainte contre cet individu, laissant planer le doute sur les circonstances exactes de l’incident. Mais les images parlent d’elles-mêmes et les services spécialisés, notamment le Bureau des crimes électroniques de Bir Mourad Raïs, se sont rapidement saisis du dossier. L’analyse de la vidéo, publiée entre 23h00 le 24 février et 01h00 le 25 février 2025, a mis en évidence des actes d’une gravité indiscutable.
Les accusations pesant sur l’influenceuse sont lourdes. Elle est poursuivie pour séquestration illégale, extorsion sous menace, violences volontaires avec préméditation, diffamation et atteinte à la vie privée, sans oublier la diffusion de contenus portant atteinte à l’ordre public. Une liste accablante qui pourrait la mener tout droit derrière les barreaux. Selon l’article 293 bis du Code pénal algérien, un enlèvement perpétré avec violence, menace ou tromperie est passible de 10 à 20 ans de prison, avec une amende allant jusqu’à 2 millions de dinars. L’article 96 prévoit quant à lui une peine de 3 à 5 ans d’emprisonnement pour toute diffusion de contenus nuisibles à l’intérêt public.
Face à cette situation, l’influenceuse a été présentée devant le procureur de la République du tribunal de Chéraga le soir du 25 février. Les réseaux sociaux se sont enflammés, divisant les internautes entre ceux qui dénoncent une attitude inacceptable et ceux qui remettent en question les circonstances exactes de l’affaire. Ce qui est certain, c’est que cette affaire met une nouvelle fois en lumière les dangers de la surexposition numérique et les conséquences des dérapages sur les plateformes sociales. Un simple direct Instagram peut ainsi basculer en une affaire judiciaire retentissante, rappelant à tous que l’écran d’un smartphone ne protège en rien des lois en vigueur.
@dzmakati3live #wahidagueroudj#wahida_gueroudj #ouahida_guerroudj #wahidaguerroudj #هناء_بيوتي #الشعب_الصيني_ماله_حل😂😂😂 #المغرب🇲🇦تونس🇹🇳الجزائر🇩🇿 #الشعب_الصيني_ماله_حل😂😂😂 #maroco🇲🇦algeria🇩🇿tunisia🇹🇳
Lire également :
De combien d’argent avez-vous besoin pour vivre correctement en Algérie ?
Visa France en Algérie : VFS Global fait une annonce importante
Retraite : la CNR répond à une interrogation des Algériens