Les soins à Alger connaissent une avancée significative avec la récente inauguration de nouveaux équipements médicaux à l’hôpital Salim-Zemirli, situé à El-Harrach. Cet établissement emblématique d’Alger, actif depuis 1988, vient de franchir une nouvelle étape dans sa modernisation, offrant désormais des soins de haute qualité grâce à l’introduction d’un équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et d’un scanner dernier cri. Ces dispositifs, essentiels au diagnostic médical moderne, renforcent considérablement l’arsenal technique de l’hôpital, qui se dote aussi d’un bloc pédagogique innovant.
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, qui a supervisé l’inauguration, a réaffirmé l’engagement de l’État à garantir l’accès aux soins pour tous les citoyens, notamment à Alger, conformément aux directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ces efforts continus visent à hisser les standards des soins dans les hôpitaux algériens à des niveaux proches des normes internationales, tout en maintenant la gratuité des prestations de base dans le secteur public.
L’intégration de ce nouveau bloc pédagogique à l’hôpital Salim-Zemirli constitue également une avancée stratégique dans l’amélioration de la formation médicale. Ce bloc servira de plateforme pour les étudiants en médecine et les résidents, offrant un espace d’apprentissage mêlant pratique et théorie. Les conférences scientifiques et séminaires spécialisés qui y seront organisés favoriseront le partage de connaissances et la montée en compétence des praticiens, non seulement à Alger mais dans toute l’Algérie. Ce lien entre soins et formation permettra d’enrichir les pratiques médicales et d’ancrer une culture d’innovation dans le domaine de la santé publique.
Cette initiative vient renforcer le rôle central que joue l’hôpital Salim-Zemirli dans le système de soins à Alger. Initialement dédié aux urgences, cet établissement hospitalier spécialisé a su évoluer au fil des décennies, en élargissant son offre de soins à diverses spécialités médicales. Avec cette nouvelle phase de modernisation, il devient un pôle de référence tant pour les soins que pour la formation. Le ministre a d’ailleurs évoqué plusieurs projets à venir, notamment dans le domaine de la recherche, afin de hisser encore davantage la qualité des soins prodigués dans cet établissement d’Alger.
En parallèle, le ministre a annoncé la mise en service prochaine de plusieurs hôpitaux dans la région du centre, ce qui aura pour effet de désengorger les structures les plus sollicitées de la capitale. Parmi ces nouvelles structures, on compte les hôpitaux de Baraki, Khemis El Khechna et Boudouaou (chacun avec une capacité de 120 lits), ainsi que ceux de Réghaïa (180 lits) et Boumerdès (240 lits). Ces infrastructures permettront non seulement d’élargir l’accès aux soins à Alger et dans sa périphérie, mais également d’optimiser les conditions d’accueil et de traitement pour les patients.
Il convient de rappeler que l’accès aux soins en Algérie, notamment à Alger, reste l’un des piliers du système de santé publique. L’État poursuit ses efforts pour doter ses établissements hospitaliers de moyens modernes, tout en maintenant une politique de soins quasiment gratuits. Les patients ne paient, et que dans certains cas, qu’une fraction symbolique du coût réel des prestations, ce qui fait de l’Algérie l’un des rares pays à garantir des soins hospitaliers de qualité accessibles au plus grand nombre.
L’annonce de la modernisation de l’hôpital Salim-Zemirli représente donc une excellente nouvelle pour les résidents à Alger, qui pourront bénéficier de diagnostics plus rapides, de traitements mieux ciblés et d’une prise en charge globale dans des conditions améliorées. Ces évolutions marquent une volonté claire de l’État d’investir dans la santé publique et d’élever durablement le niveau des soins à Alger. Avec une telle dynamique, les perspectives sont prometteuses pour la médecine publique algérienne et les citoyens d’Alger peuvent espérer, à l’avenir, un accès encore plus fluide, moderne et humain aux soins.