Une opération de grande envergure vient d’être menée à l’aéroport international d’Alger, révélant une découverte pour le moins glaçante. Cette intervention, fruit d’une coordination étroite entre les services de la police aux frontières et les agents des douanes, a permis de lever le voile sur un réseau criminel structuré, dirigé par des ressortissants africains. La découverte faite dans l’enceinte de l’aéroport d’Alger n’a rien de banal : elle mêle trafic de médicaments, fabrication de fausse monnaie et pratiques de sorcellerie.
Tout a commencé lorsqu’une ressortissante africaine a été arrêtée à l’aéroport d’Alger alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Douala, au Cameroun. Lors de la fouille de ses bagages, les douaniers ont fait une première découverte : 1312 boîtes de médicaments, soigneusement dissimulées, destinées au traitement de maladies chroniques. Cette saisie a immédiatement déclenché une enquête menée par la brigade de police judiciaire, sous l’autorité du parquet territorialement compétent. Très vite, les investigations se sont orientées vers un réseau bien plus vaste qu’une simple tentative de contrebande isolée.
La poursuite des recherches a mené à la découverte d’un réseau international impliqué dans le trafic de médicaments, avec une organisation composée de sept personnes. Cinq d’entre elles sont des ressortissants africains, dont deux en situation irrégulière sur le territoire algérien. À mesure que les enquêteurs approfondissaient leur travail, le caractère inquiétant de cette affaire s’est révélé : l’aéroport d’Alger, point de départ de cette découverte, n’était que l’un des nœuds d’un trafic international plus vaste.
Mais la découverte ne s’est pas arrêtée là. La perquisition d’un domicile appartenant à l’un des suspects a révélé l’ampleur réelle de l’activité. Ce sont en tout 8913 boîtes de médicaments, destinées à l’exportation illégale, qui ont été récupérées par les forces de l’ordre. La découverte de cette cargaison dans les environs de l’aéroport d’Alger vient confirmer le rôle central de la capitale algérienne dans cette affaire.
Parallèlement au trafic de médicaments, les enquêteurs ont mis la main sur des éléments accablants prouvant l’implication du réseau dans d’autres activités criminelles. Des coupures de papier aux dimensions précises de billets de 2000 dinars, utilisées pour la falsification de monnaie, ont été saisies. Cette découverte, faite dans le sillage de l’aéroport d’Alger, ajoute une dimension supplémentaire à la gravité des faits.
À cela s’ajoute un volet encore plus troublant. Des objets rituels, talismans, statuettes et autres éléments utilisés dans des pratiques de sorcellerie ont été retrouvés. Ces artefacts, associés à une somme importante dépassant 4 millions de centimes, sont considérés comme les produits directs d’activités occultes et illégales. Les enquêteurs ont également saisi 12 véritables billets de 2000 dinars et deux billets de 100 euros, ces derniers recouverts de substances inconnues destinées à des actes d’escroquerie.
Cette affaire met en lumière un faisceau de délits mêlant l’exploitation de la vulnérabilité humaine, le crime organisé transfrontalier, et la manipulation rituelle. L’aéroport d’Alger, théâtre de cette découverte, confirme une fois de plus son rôle stratégique dans la lutte contre les réseaux criminels internationaux, malgré les tentatives de ceux-ci de le détourner de sa vocation première.
Les sept individus impliqués dans cette affaire ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Dar El Beïda. La justice devra désormais statuer sur les chefs d’inculpation multiples qui pèsent contre eux. Cette découverte à l’aéroport d’Alger, conjuguée à la nature des délits révélés, constitue un signal d’alerte sur l’ampleur des trafics en gestation dans les zones de transit. Les autorités ont rappelé leur engagement total à maintenir la vigilance, à renforcer les contrôles et à agir systématiquement face à toute menace d’ordre criminel.