Immigration – Algérie Visas et Voyages – Un autre haut responsable dans le domaine du transport aérien en Algérie a été évincé de son poste, en date d’hier 31 mai. C’est ce qu’on a appris de sources sures.
En effet, après près de 15 années passées à le tête de l’aéroport de la capitale algérienne, le Directeur Général, Tahar Alleche, s’est vu signifier une fin de mission. Pour le moment, aucune information concernant les raisons de ce limogeage n’ont été rendues publiques. Pour ce qui est de son remplaçant à la tête de l’enceinte aéroportuaire d’Alger, il est à souligner que c’est Omar Halis, qui a été désigné pour occuper ce poste sensible. Ce dernier occupait jusqu’à présent le poste de responsable de l’administration et de le logistique, au sein du même aéroport.
Transport aérien en Algérie : ce n’est pas le premier responsable a avoir été limogé
Pour rappel, le ministre des Transports de l’Algérie, Aïssa Bekkaï, avait été limogé, dans la soirée de mercredi 9 mars, par le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, et ce, pour « faute grave », comme indiqué dans un communiqué laconique de la présidence de la République. Rien n’avait filtré officiellement sur les raisons exactes de ce limogeage. L’ex-ministre des Transports n’avait, semble-t-il, pas mâché ses mots. Notamment quand il a abordé la mauvaise gestion des compagnies Air Algérie et l’Entreprise nationale du transport maritime des voyageurs (ENTMV). Ce serait la principale raison ayant poussé les décideurs algériens à se passer de ses services.
Avant Aïssa Bekkaï, c’étaient le ministre des transports Lazhar Hani, ainsi que le PDG d’Air Algérie Bakhouche Allache et le responsable de catering au sein d’Air Algérie qui avaient également été démis de leurs fonctions. La fin de fonctions signifiée à ces trois responsables est intervenue après que la division catering d’Air Algérie ait effectué une opération d’importation. « Cette décision a été prise suite à l’engagement d’une opération d’importation par la compagnie aérienne nationale Air Algérie de fournitures liées à l’activité de catering et ce, sans tenir du contexte économique national et des orientations financières visant la gestion rationnelle des devises et la priorité à accorder à la production nationale », ont indiqué les services du premier ministre.
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