Les mardi 20 et mercredi 21 mai 2025, une opération massive a été lancée en France pour cibler les sans-papiers circulant dans les transports en commun. Cette initiative, orchestrée par le ministère de l’Intérieur, vise principalement les bus qui assurent des liaisons nationales et internationales, là où la présence de sans-papiers est de plus en plus signalée. Face à cette situation, la France a décidé de renforcer ses contrôles pour freiner la circulation des sans-papiers dans ces réseaux très fréquentés.
Pour cette opération, la France a déployé plus de 2 300 gendarmes sur 302 points de contrôle à travers tout le pays. Les contrôles ont été effectués aux points d’entrée, sur les aires d’autoroute, dans les gares routières et à divers endroits stratégiques. La France a mis en place ce dispositif afin d’intercepter le plus grand nombre possible de sans-papiers circulant dans les transports en commun, notamment dans les bus. La vigilance est ainsi montée d’un cran, illustrant la détermination des autorités françaises à lutter contre l’immigration irrégulière dans ce secteur.
Cette décision intervient dans un contexte où la France constate une hausse importante des interceptions d’étrangers en situation irrégulière dans ses transports terrestres. Au péage de Perthus, qui marque la frontière avec l’Espagne, 76 % des sans-papiers contrôlés au cours des trois premiers mois de 2025 étaient à bord de bus. Ces chiffres ont motivé la France à concentrer ses efforts sur ce mode de transport, considéré comme un vecteur important pour les sans-papiers.
Les résultats de cette opération menée sur deux jours sont significatifs : 255 sans-papiers ont été interceptés à travers la France. Parmi eux, 97 ont reçu une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), neuf sont soumis à la procédure dite Dublin, qui concerne les demandes d’asile, et 19 ont été placés en Centre de rétention administrative (CRA). Ces chiffres traduisent la détermination de la France à appliquer ses règles d’immigration avec rigueur.
La France renforce ainsi son dispositif de contrôle dans les transports en commun pour limiter la présence des sans-papiers. La circulation de ces personnes sans papiers dans les bus, notamment sur les lignes transfrontalières, est devenue un enjeu majeur pour la sécurité intérieure. La France entend répondre à ce défi en multipliant les contrôles ciblés et en coordonnant efficacement les actions entre gendarmes et policiers.
Ce déploiement massif de forces, avec plus de deux mille gendarmes répartis sur plusieurs centaines de points de contrôle, montre que la traque aux sans-papiers est une priorité pour la France. Du nord au sud, des frontières jusqu’au cœur du territoire, la France scrute les déplacements pour intercepter ces personnes circulant illégalement dans ses transports publics.
L’opération menée en mai 2025 souligne l’importance que la France accorde à la lutte contre les sans-papiers. Elle confirme aussi que les transports en commun, notamment les bus, sont devenus un axe essentiel dans le contrôle des flux migratoires irréguliers. La France cherche ainsi à freiner ces déplacements clandestins, tout en appliquant strictement les procédures prévues par la loi.
Ainsi, cette traque dans les transports en commun montre que la France veut durcir le contrôle des frontières intérieures. En ciblant spécifiquement les bus, la France agit sur un maillon clé de la circulation des sans-papiers. La mobilisation de milliers de forces de l’ordre illustre la volonté française de sécuriser ses transports et de limiter l’immigration irrégulière sur son territoire. Cette opération marque un tournant dans la politique française de contrôle de l’immigration, avec une vigilance accrue dans les déplacements quotidiens des sans-papiers.