Les services de la protection civile ont annoncé qu’à la suite du tremblement de terre enregistré ce matin à 10h50, d’une magnitude de 5.1 sur l’échelle de Richter et dont l’épicentre a été localisé à 9 km au nord-ouest de la commune de Mihoub, dans la wilaya de Médéa, des opérations de reconnaissance et d’inspection ont été menées par les unités de la protection civile dans les wilayas où la secousse a été ressentie, notamment Alger, Tizi Ouzou, Bouira, Médéa, Boumerdès et Blida.
Dès les premières secousses, de nombreux habitants des régions touchées par ce tremblement de terre ont réagi en sortant précipitamment de leurs logements, certains encore sous le choc des précédents séismes ayant frappé le pays. Les réseaux sociaux ont été inondés de témoignages, certains rapportant une forte vibration ayant duré quelques secondes, tandis que d’autres ont fait état de meubles et d’objets déplacés par la secousse. L’inquiétude a rapidement gagné une partie de la population, en particulier dans les zones urbaines densément peuplées, où l’instabilité des constructions anciennes peut poser un réel danger en cas de secousses plus intenses.
Les autorités ont immédiatement déclenché les protocoles de sécurité en vigueur, mobilisant des équipes de la protection civile pour évaluer la situation sur le terrain, suite au tremblement de terre. Des patrouilles ont sillonné les quartiers touchés afin de détecter d’éventuels dégâts sur les infrastructures, notamment les ponts, les bâtiments publics et les habitations. À l’heure actuelle, aucun effondrement majeur n’a été signalé et aucun blessé n’a été recensé, ce qui a été confirmé par les premières déclarations officielles. Toutefois, des vérifications sont en cours afin de s’assurer de l’absence de fissures dangereuses sur certaines constructions.
Les sismologues algériens suivent de près la situation et continuent d’analyser les données pour évaluer la possibilité de répliques. Historiquement, les séismes de cette intensité peuvent être suivis de secousses secondaires de moindre amplitude, pouvant néanmoins provoquer un sentiment de panique parmi la population. Les experts rappellent que l’Algérie est située dans une zone sismique active, en raison de sa position sur la frontière entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, rendant ce type d’événement fréquent, notamment dans le nord du pays.
Par mesure de précaution, la protection civile a conseillé aux habitants des zones concernées de rester vigilants et d’adopter les gestes de sécurité en cas de nouvelles secousses. Parmi ces recommandations, il est rappelé de ne pas utiliser les ascenseurs, de se tenir éloigné des fenêtres et des objets susceptibles de tomber, et de repérer les sorties de secours dans les bâtiments à plusieurs étages. Dans les régions les plus touchées par les vibrations, certaines écoles et administrations ont momentanément suspendu leurs activités, le temps d’évaluer la solidité des structures et d’assurer la sécurité des élèves et des employés.
Les secousses telluriques rappellent aux Algériens la nécessité d’un renforcement continu des infrastructures face aux aléas naturels. Les autorités avaient déjà annoncé, lors des précédents épisodes sismiques, des projets de modernisation et de mise aux normes parasismiques des bâtiments publics et privés, un défi majeur dans un pays où l’urbanisation rapide s’est souvent faite au détriment des réglementations de construction.
Pour l’instant, le calme est progressivement revenu dans les régions concernées, bien que la vigilance reste de mise.
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