Immigration – Algérie visas et voyages – Un ressortissant algérien sera expulsé de Suisse et de l’Espace Schengen pour une période de 15 ans après avoir écopé d’une peine de prison de 7 ans ferme en Suisse. Il a été sévèrement condamné le vendredi 14 juillet pour le viol d’une femme dans le hall d’un immeuble à Bâle.
Le dimanche 30 octobre 2022, entre 02h40 et 02h50 (heure d’été), une femme de 25 ans a été victime d’une agression sexuelle dans la Landskronstrasse, selon les conclusions de l’enquête menée par la police judiciaire du ministère public de Bâle-Ville. La victime avait ouvert la porte d’entrée de son immeuble lorsque l’agresseur l’a brusquement poussée par derrière dans la cage d’escalier. Après lui avoir volé son téléphone portable, il l’a violée. Lorsqu’une voisine, alertée par des cris, a allumé la lumière de la cage d’escalier, l’agresseur a pris la fuite, relate le parquet de Bâle dans un appel à témoins pour résoudre cette affaire.
Après une semaine de recherche, la police cantonale de Bâle-Ville a réussi à appréhender le suspect, un Algérien âgé de 24 ans. Il a été placé en détention provisoire. Le verdict a été rendu le vendredi 14 juillet 2023. Reconnu coupable de viol, le jeune Algérien a écopé d’une peine de 7 ans de prison ferme. Par la suite, il sera expulsé de Suisse et de l’espace Schengen pour une période de 15 ans, rapporte le site suisse 20 Minutes.
« La possibilité de se déplacer en toute sécurité dans les rues de Bâle devrait être une évidence. Vous êtes la personnification de la raison pour laquelle ce n’est pas le cas », a déclaré le juge à l’accusé. « Les crimes que vous avez commis sont d’une gravité et d’une brutalité extraordinaires. Vos actes témoignent d’une indifférence effrayante et d’une image troublante des femmes », a-t-il ajouté. « Vous êtes le cauchemar de toutes les femmes qui rentrent chez elles seules la nuit et qui se sentent obligées de se retourner toutes les dix secondes », a également déclaré le président du tribunal.
Il est à signaler que, le jugement a été étayé par de nombreuses preuves. « Il est rare de disposer d’un dossier aussi bien documenté », a précisé le président du tribunal de Bâle. Les enregistrements des caméras de surveillance des environs et les données du téléphone portable du prévenu ont permis de reconstituer avec précision ses déplacements. De multiples traces ADN incriminant l’accusé étaient également disponibles. Les enquêteurs disposaient également d’un rapport médico-légal précis sur les blessures subies par la victime, qui concordait avec ses déclarations.
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