Immigration – Algérie visas et voyages – Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie a récemment fait demi tour en plein vol, suscitant des moments d’appréhension parmi les passagers et mettant en lumière les protocoles de sécurité en cas de dépressurisation en cabine.
Le vol AH2024, prévu pour relier Alger à Rome le 28 août, a rapidement pris une tournure inattendue peu après son décollage à 10h56. Quelques minutes dans les cieux, l’avion a dû faire demi-tour en raison d’un problème technique lié à la dépressurisation en cabine. Cette situation a conduit à la chute automatique des masques à oxygène depuis les compartiments supérieurs, une mesure de sécurité bien connue pour assurer le bien-être des passagers et éviter tout risque d’hypoxie.
Des vidéos partagées par des passagers du vol ont montré les masques à oxygène se déployant au-dessus de leurs têtes. L’instantanéité de cette réponse automatisée vise à garantir que les passagers aient un accès immédiat à l’oxygène en cas de chute de pression dans la cabine. Les équipages de vol ont l’obligation d’expliquer ces procédures de sécurité avant le décollage, et les passagers sont souvent familiarisés avec ces instructions de base.
Bien que la période d’autonomie des masques à oxygène puisse sembler limitée, entre 12 et 15 minutes, elle est en réalité suffisante pour permettre à l’avion de réduire son altitude de croisière de 10 000 mètres à une altitude plus basse et respirable, généralement aux alentours de 4 000 mètres.
L’incident a nécessité une réaction rapide de l’équipage de bord. Le pilote a pris la décision de rebrousser chemin et de revenir à l’aéroport de départ. Après l’atterrissage, des vérifications techniques approfondies ont probablement eu lieu pour s’assurer de la sécurité des passagers et du personnel à bord.
Après cet événement, le Boeing 737 d’Air Algérie a finalement pu repartir pour Rome à 13h29, après avoir résolu le problème de dépressurisation. Le vol s’est terminé sans encombre à 16h40 à l’aéroport de Rome, mettant ainsi fin à une expérience inattendue pour les passagers et soulignant l’importance cruciale des procédures de sécurité dans le domaine de l’aviation.
@dnalgerie
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Air Algérie : deux autres avions ont également fait demi tour
Pour rappel, deux autres avions opérant sous les couleurs de la compagnie aérienne nationale Air Algérie ont récemment fait demi tour en plein vol. Dans le cas du vol AH4014 reliant Alger à Nouakchott le 29 juillet dernier, le retour en arrière a été provoqué par des conditions météorologiques défavorables en Afrique. Lorsque la sécurité des passagers et de l’équipage est en jeu en raison de conditions climatiques potentiellement dangereuses, il est préférable de revenir à l’aéroport de départ ou de rechercher un aéroport alternatif pour un atterrissage en toute sécurité.
En outre, l’avion a dû faire face à un problème de carburant lors de son retour à Alger, ce qui a entraîné la mise en œuvre de la technique de délestage de carburant. Cette procédure, bien qu’inquiétante en apparence, est standard dans l’aviation et vise à garantir que l’avion puisse atterrir en toute sécurité en cas d’urgence. En réduisant le poids de l’aéronef, le délestage de carburant facilite les atterrissages d’urgence en minimisant le risque de surcharge au moment de l’atterrissage.
Il convient de noter que l’avion de modèle B738 affecté à ce vol a pu se poser sur le tarmac de l’aéroport d’Alger à 22h28, avant de reprendre son envol en direction de la Mauritanie à 23h56. Après un vol de 3 heures et 34 minutes, l’aéronef a finalement atteint sa destination.
En ce qui concerne le vol AH4000 reliant Alger à Tunis et décollant à 07h14 de l’aéroport Houari Boumediene le 30 juillet, le demi-tour a eu lieu quelques minutes après le décollage. Suite à des vérifications techniques nécessaires, le vol a été rétabli, repartant de la capitale algérienne à 10h19 pour finalement atterrir à Tunis à 11h14.
Bien que les raisons précises de ce dernier demi-tour n’aient pas été divulguées, il est courant qu’une compagnie aérienne prenne une telle mesure en présence d’un problème technique mineur détecté après le décollage. Cette approche est prise dans un souci constant de garantir la sécurité de tous à bord de l’aéronef.
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