« Le cout d’un billet Paris Alger ne dépasse pas les 40 euros » : sortie surréaliste (Photo)

billet Paris Alger

Immigration – Algérie Visas et Voyages La problématique des tarifs d’un billet d’avion Paris Alger suscite de vives discussions au sein de la diaspora algérienne. Le député de l’émigration, Abdelouahab Yagoubi, a récemment pris la parole sur ce sujet brûlant, partageant ses réflexions et inquiétudes quant aux prix pratiqués par les transporteurs aériens.

Dans une publication sur Facebook, le parlementaire a exposé sa théorie sur les tarifs des billets d’avion pour l’Algérie. Il a rappelé l’époque où le billet pour les vols Paris-Alger étaient vendus à plus de 1000 € l’aller simple. Yagoubi avait alors présenté des preuves et des chiffres en septembre 2021, affirmant que le coût d’une heure de vol pour un Boeing ou Airbus ne dépassait pas 20 €, ce qui situerait le prix d’un Paris Alger à 40 euros.

« Depuis peu de temps, des prix de billets raisonnables sont proposés (bien sûr, en dehors des vacances scolaires quand il y a beaucoup de demande). Des vols Transavia de l’aéroport de Batna à l’aéroport de Paris sont proposés à 42 €, des vols Volotea de l’aéroport de Bordeaux à l’aéroport d’Alger sont proposés au prix de 29 €, des vols Air Algérie de l’aéroport de Lyon à l’aéroport d’Annaba sont proposés au prix de 42 € … etc., » explique le député sur Facebook. « Encore une fois, le prix élevé des billets est principalement dû à la spéculation engendrée par la limitation du nombre de vols et à l’ingérence de l’administration dans le marché du transport aérien. Vivement l’ouverture totale du marché à la concurrence, » ajoute-t-il.

Cependant, une analyse plus approfondie remet en question la validité de l’affirmation de Yagoubi selon laquelle le coût réel d’un billet Paris Alger serait de 40 euros. En prenant l’exemple d’un aller simple Air Algérie dans ce sens, on constate que près de 95,56 euros sont attribués aux taxes aéroportuaires, entraînant la nécessité pour les compagnies aériennes de commercialiser leurs billets à des tarifs dépassant le montant total des frais pour éviter des déficits.

Cette controverse met en lumière la complexité des tarifs des billets d’avion, impliquant des frais variés qui contribuent à la détermination du prix final. Les appels à l’ouverture totale du marché à la concurrence résonnent dans le contexte des préoccupations croissantes liées aux coûts élevés des voyages aériens, surtout pour la diaspora algérienne.