Un couvre-feu instauré dans une ville en Algérie 

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Dans la wilaya de Constantine, en Algérie, un couvre-feu a été instauré dans la commune d’Ouled Rahmoune, une décision jugée exceptionnelle mais rendue nécessaire par les circonstances sanitaires. Le couvre-feu, mis en œuvre par les autorités locales, concerne en particulier les habitants d’un quartier à Benouara, identifié comme le point de départ d’un foyer de rage ayant causé un décès confirmé. Ce couvre-feu en Algérie, appliqué strictement sur une durée de dix jours, s’accompagne d’une interdiction totale de circuler et d’entrer dans la zone contaminée, afin de contenir tout risque de propagation de la maladie.

Ce n’est pas la première fois qu’un couvre-feu est décrété en Algérie pour des raisons sanitaires, mais cette fois-ci, le danger vient d’un virus mortel transmis principalement par des animaux, la rage. Le communiqué officiel émis par la municipalité d’Ouled Rahmoune, dont une copie est parvenue à la rédaction de DNAlgérie, précise que le quartier de Benouara est formellement reconnu comme foyer d’infection. La rage, souvent négligée, représente pourtant une menace grave lorsqu’elle réapparaît, d’autant plus dans une zone densément peuplée, justifiant ainsi l’application rigoureuse de ce couvre-feu en Algérie.

La décision s’appuie sur l’arrêté ministériel conjoint du 17 juillet 1995 qui fixe les dispositions à suivre en cas d’émergence de cas de rage. Conformément à ce texte réglementaire, les autorités municipales ont coordonné une série de descentes sur le terrain, menées les 10 et 11 mai 2025 par le Bureau d’hygiène et de salubrité. C’est au cours de ces inspections que le cas d’un résident, identifié par les initiales H.A.M, a été confirmé comme étant atteint de rage, une infection qui a conduit à sa mort. Ce tragique événement a accéléré la mise en place du couvre-feu, une mesure urgente et exceptionnelle dans cette partie de l’Algérie.

Dans le cadre de l’exécution de ce couvre-feu en Algérie, plusieurs acteurs institutionnels ont été mobilisés. Le secrétaire général de la commune, la Gendarmerie nationale d’Ouled Rahmoune, les services vétérinaires agricoles ainsi que le bureau communal d’hygiène sont désormais responsables de l’application stricte de la décision. Chaque entité est tenue d’agir selon ses attributions spécifiques, afin d’assurer l’efficacité du confinement partiel imposé dans ce secteur précis de la ville.

Le couvre-feu imposé dans cette zone de l’Algérie, bien que localisé, pourrait également servir de modèle à d’autres municipalités si des cas similaires venaient à émerger ailleurs. Les autorités sanitaires nationales pourraient être appelées à renforcer les mesures de surveillance vétérinaire dans les zones à risque, notamment dans les régions où la cohabitation avec les animaux errants est fréquente. La prévention reste un pilier essentiel, et ce couvre-feu appliqué en Algérie pourrait s’avérer être une étape déterminante dans le renforcement de la lutte contre la rage.

Le couvre-feu instauré à Ouled Rahmoune témoigne d’une réaction rapide et coordonnée face à un danger invisible mais potentiellement dévastateur. En Algérie, où les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour garantir la sécurité des populations, ce type d’alerte sanitaire vient rappeler que la vigilance doit être constante, notamment dans les communes rurales. L’objectif de cette mesure est clair : préserver la santé publique, contenir le virus, et éviter tout risque de contamination à plus grande échelle.